Les nouvelles technologies s’invitent partout : sources de fascination, d’espoir ou d’envie, elles laissent entrevoir un monde que l’on ne pouvait qu’imaginer il y a quelques années. Les changements se font à une vitesse telle que, si l’on souhaite se tenir au courant du flot continu d’innovations, il convient de suivre l’actualité avec attention. L’éducation est au centre de la démarche du forum de discussion bilingue intitulé Les Tablettistes, qui voit dans ces progrès techniques les moyens de faciliter l’apprentissage et d’améliorer les méthodes d’enseignement.
Afin d’en faire la démonstration, une conférence a été organisée successivement les 18 février. Celle-ci avait pour objectif de présenter divers acteurs de la scène technologique canadienne aux personnes et compagnies intéressées, tandis que la seconde se focalise sur ceux qui sont au cœur du monde éducatif : les conseils scolaires.
Lors de cette première séance, des intervenants de tous horizons sont venus discourir devant 250 personnes, installés dans l’auditorium du Collège universitaire Glendon. Ainsi, des personnalités du numérique telles que le président de l’agence Mirum Mitch Joel, le consultant du ministère de l’éducation François Guité, Pierre Poulin, PDG de IClasse, ou encore Bertrand Nepveu, fondateur de la compagnie de réalité virtuelle Vrvana, sont venus discourir de leur spécialité et de leur manière de voir de quoi sera fait demain. La ministre de l’éducation Liz Sandals était présente, ainsi que le principal du Collège Glendon, Donal Ipperciel.
Des thèmes d’importance comme les changements imprévisibles du marché du travail, la création de contenu, le rôle de Google dans l’expérience éducative, la démocratisation et l’accès libre à l’éducation en ligne ou encore l’immortalité grâce au téléchargement de la conscience. Le lendemain, les thématiques monétaires et strictement professionnelles étaient à l’ordre du jour, plus à même de satisfaire la soif de données et de perspectives financières favorables des grandes organisations éducatives de la province et du pays.
La directrice principale du développement et de l’innovation pour le Groupe Média TFO, Julie Gauvin, commente les résultats de cette deuxième édition : « L’an dernier, la première édition portait sur l’impact des tablettes sur l’éducation. Cette année nous avons élargi le sujet à toutes les nouvelles technologies, comment elles redéfinissent l’apprentissage au XXIe siècle. Nous jouons le rôle de facilitateur afin de nourrir la conversation sur l’éducation », affirme-t-elle. Le point fort de cette initiative réside dans sa capacité à regrouper différentes industries et faire évoluer le débat sur « l’e-learning », qui est un secteur en pleine croissance. « Nous avons une mission éducative, ajoute-t-elle, un rôle à jouer. TFO a effectué un grand virage numérique depuis 5 ou 6 ans et notre première clientèle, ce sont les enfants. Il faut s’assurer que nous innovons constamment. »
Une préparation d’environ huit mois aura été nécessaire pour que cette seconde édition voit le jour et la troisième est d’ores et déjà en cours de préparation : « La technologie dans l’éducation reste notre axe principal », conclut-elle. Afin de ne pas se cantonner à une conférence par an, l’organisme envisage de mettre en place des activités pour assurer une certaine continuité et être constamment à jour sur les nombreuses avancées technologiques au quotidien.
Photo: Julie Gauvin