Les programmes qui débutent en janvier au Collège Boréal à Toronto attirent de plus en plus les étudiants voulant continuer leurs études postsecondaires. Et comme l’explique Sylvie Beauvais, vice-présidence associée responsable de la région du Centre-Sud-Ouest, ces programmes vont chercher une clientèle en processus de formation, tels les étudiants qui font des études secondaires en tant qu’adultes, et une clientèle jeune qui a pris une pause à l’automne et qui veut poursuivre leurs études durant l’hiver.

« Nous voulons leur offrir une perspective différente, l’occasion de terminer leurs études et se repositionner selon les besoins du marché du travail, indique Mme Beauvais. À cet effet, certaines formations sont plus populaires que d’autres. Ainsi, nous avons quatre programmes qui sont du domaine des sciences de la santé sur six. Actuellement, la clientèle adulte est plus attirée par ce genre de formation parce que les emplois liés au domaine de la santé sont stables et mieux rémunérés, et permettent de travailler à temps partiel pour ceux qui le désirent. »

Au Collège Boréal, la clientèle est principalement adulte. L’âge moyen se situe autour de la fin de la vingtaine. « Nous allons chercher plus d’étudiants en fin de secondaire qui viennent étudier en français chez nous, ajoute Mme Beauvais. C’est une clientèle issue de diverses cultures à Toronto. Nos classes sont de petits groupes d’étudiants, elles sont plus petites et le service plus personnalisé. Nos installations sont modernes et les équipements récents. Mais les étudiants ont accès aux mêmes services que s’ils étaient dans un plus grand collège. » 

« Nous sommes installés dans un édifice de prestige, dans un milieu où il y a des activités mais où l’environnement est serein et calme, pas comme dans une université avec plusieurs milliers d’étudiants, poursuit-elle. Notre priorité est que les étudiants réussissent leurs études et atteignent leurs objectifs. Notre personnel est issu également de cultures diverses et éduqué dans les mêmes milieux et contextes que nos étudiants, ce qui facilite l’interaction. Nous avons des professeurs qui sont toujours sur le marché du travail et qui enseignent à temps partiel chez nous, ce qui fait que le matériel expliqué est toujours à jour. C’est un milieu francophone mais on leur donne tous les outils nécessaires pour une meilleure insertion dans un milieu de travail anglophone par le biais de contacts avec des travailleurs anglophones et des stages, et on leur enseigne aussi la terminologie d’usage en anglais. Et pour assurer la réussite des étudiants et leur permettre de se dénicher un emploi dans leur domaine d’études, nous avons mis en place des comités consultatifs. Pour chaque groupe de programme, les personnes qui siègent sur ces comités se réunissent une ou deux fois par année pour nous informer des plus récents développements sur le marché du travail, ce qui nous permet de répondre aux besoins des employeurs. » 

L’équipe du Collège Boréal martèle depuis toujours le message suivant : « Choisir de poursuivre ses études en français, c’est un choix gagnant. Les employeurs sont à la recherche d’employés bilingues et le fait de l’être est une valeur ajoutée ». À Toronto, les cours variés sont dispensés par des professeurs qui excellent dans leur matière grâce à leur formation, et grâce à leur expérience sur le terrain et leur continuelle relation avec les entreprises. Pour plus de renseignements, visitez le site internet www.collegeboreal.ca. 

Photo : Sylvie Beauvais, vice-présidente associée