Organisé pendant la Semaine de la francophonie, Franc’Open Mic  avait lieu le 22 mars dernier au même moment que le cocktail d’ouverture de la Semaine et Cyril Mignotet, l’un des deux créateurs de Franc’Open Mic, le regrette.

« Les organismes doivent plus se parler pour moins que ça arrive. C’est dommage car les gens ne peuvent pas aller aux deux. Je pense qu’il est important d’améliorer le dialogue entre les organismes de la francophonie torontoise. Nous voulons une démarche positive et constructive », a-t-il indiqué.

Généralement Franc’Open Mic a lieu au Free Times Café, mais pour les soirées un peu spéciales, comme celle du 22 mars, l’activité a élu domicile au Rivoli. « Cela nous permet d’offrir une scène plus grande avec un technicien son dédié et d’offrir plus de moyens pour collaborer, créer et partager ».

Ce mois-ci, le thème de la soirée était « le partage ». « On prône le partage. Ce qui nous rassemble, c’est la langue. Nous voulons qu’à Franc’Open Mic chacun se sente chez lui et ait envie de partager avec les autres », insiste M. Mignotet.

Au cours de la soirée, amateurs comme professionnels sont montés sur scène. Il y a les habitués tels qu’Iris Gardet-Hadengue, qui écrit chaque mois pour l’occasion. Cette fois-ci, elle a produit trois sketchs : Figurine genrée, Prendre la route et Bec sucré. Chaque mois, elle passe à Franc’Open Mic parce que elle adore la scène. « C’est une opportunité en or qui m’oblige à écrire et à inventer régulièrement. La qualité des numéros n’a pas cessé d’augmenter, ce qui met la barre plus haute chaque mois. De plus, le public est non seulement bienveillant mais il est aussi exigeant. »

Certains ont découvert cette scène francophone récemment. C’est le cas de Franck Soulane qui est monté sur les planches du Rivoli et a interprété deux chansons qu’il a composées pour la soirée. Queen Station et Mon île. Pour lui, être à Franc’Open Mic est un peu spécial : « J’ai toujours adoré jouer de la guitare et chanter. Franc’Open Mic, c’était l’occasion de le faire en français et de faire mes propres compositions ».

Philippe Flahaut a aussi chanté quelques succès bien connus tel J’ai 10 ans d’Alain Souchon : « Je suis là pour m’amuser, pour chanter, pour voir les gens », confie le musicien.

Daniel Pokorn a raconté une histoire « qui fait peur » et qui a fait bien rire la salle.

Une soirée à l’ambiance bon enfant, diverse et multidisciplinaire. Chansons, sketchs, improvisation, tout y est passé. La francophonie torontoise regorge de talents!