Une réception organisée par L’Écriture en mouvement à la résidence du Consul général de France à Toronto, Jean-François Casabonne Masonnave, a permis à une trentaine d’invités de participer à un encan silencieux au bénéfice du projet « Les 24 heures du roman ». Parmi les nombreux lots offerts, l’œuvre Le drapeau canadien de l’artiste Charles Pachter, qui a également offert six giclées.

À la fois peintre, graveur, sculpteur, dessinateur, historien et conférencier, Charles Pachter est l’un des artistes les plus éminents au Canada. Ses œuvres ont été exposées au Musée des beaux-arts de l’Ontario, au Musée royal de l’Ontario et au Musée 

McMichael. M. Pachter était sur place pour l’événement et a présenté son tableau Première rencontre qu’il a offert à l’organisme L’Écriture en mouvement pour la couverture du livre qui sera produit lors des 24 heures du roman. Sur cette œuvre, on y voit Samuel de Champlain avec son astrolabe qui rencontre un orignal. « L’orignal est tellement mythique, raconte M. Pachter. C’est le monarque du Nord et, depuis 40 ans, je l’utilise comme symbole de notre pays. Je colle ce majestueux animal à différentes personnalités populaires ou mythiques. Alors de l’unir à Champlain me semblait normal. » 

Le projet « Les 24 heures du roman » aura lieu le 23 octobre 2015 alors que 24 écrivains professionnels, dont sept Français, dix Franco-Ontariens, trois Québécois, deux Acadiens et deux Amérindiens de langue française monteront dans le train l’Océan à 11 h du matin à Halifax, en Nouvelle-Écosse, pour écrire en 24 heures 24 chapitres avant leur descente du train à Toronto. Et, 48 heures avant le début de ce voyage extraordinaire, ces 24 écrivains se rencontreront pour la première fois à Moncton. 

Pendant deux jours, ils vont travailler sur la trame de l’histoire ensemble et sur les 24 personnages du roman qui ont tous Samuel de Champlain en commun pour souligner le 400e anniversaire de l’arrivée de l’explorateur en Ontario.

La directrice du projet, Anne Forrest-Wilson, a accueilli les invités à la résidence consulaire, accompagnée de l’organisateur de la soirée Richard Kempler, et de Philippe Davisseau, artiste et photographe qui perfectionne sans cesse son interprétation artistique. M. Davisseau a offert quelques-unes de ses œuvres d’écriture photographique en mouvement dont les négatifs seront remis aux acheteurs pour agrandissement et que l’artiste autographiera.

Le consul général de France a remercié les invités de s’être déplacés pour cette cause et a présenté quelques-uns des commanditaires du projet, dont le chef des Affaires commerciales chez Via Rail Canada, Martin R. Landry, qui a annoncé qu’au départ, la commandite des 24 heures du roman avait été fixée à 20 000 $ mais qu’après avoir revu le projet et tout ce que cela comportait, le montant a été revu à la hausse. Le don de Via Rail est maintenant de 50 000 $. Le sous-ministre à l’Office des Affaires francophones Paul Genest a démontré son appui ainsi que plusieurs autres personnalités du domaine des affaires et de la communauté francophone torontoise.

Photo: De gauche à droite : Richard Kempler, Jean-François Casabonne Masonnave, Charles Pachter, Anne Forrest-Wilson,  Martin R. Landry et Paul Genest