Le Métropolitain

Woodstock accueillera les Jeux franco-ontariens

Du 19 au 22 mai prochain se tiendra la 24e édition des Jeux franco-ontariens. L’évènement a lieu chaque année dans une ville différente et, cette fois, c’est Woodstock qui a été sélectionnée. Les organisateurs et représentants de ces jeux chapeautés par la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) étaient présents, le 12 avril dernier, à l’École secondaire catholique Notre-Dame pour en faire l’annonce officielle.
Cet établissement scolaire est le cœur battant de la petite communauté francophone de Woodstock et, avec le Conseil scolaire catholique (Csc) Providence, un des partenaires majeurs dans l’organisation et le bon déroulement des Jeux, d’où le choix de ce lieu pour rencontrer la presse.
D’ailleurs, la communauté hôte de ce grand rassemblement est toujours invitée à y prendre part activement sur le plan de la logistique. Cette approche permet de donner une couleur locale à ces Jeux : en effet, les fournisseurs de services en français de la municipalité et de la région sont amenés à resserrer leurs liens et à insuffler leurs façons de faire dans cet événement qui réunira plus de 650 jeunes de partout en Ontario.
Les deux premiers intervenants à avoir pris la parole lors du lancement officiel des Jeux franco-ontariens en sont les ambassadeurs de l’édition 2017, soit Timo Fahrbach et Brooklyn Kaiser, deux élèves de l’école Notre-Dame. Ils ont entre autres mentionné et expliqué le thème de cette année : « Là où les grandes routes se rencontrent ». Il s’agit d’une référence au fait que Woodstock se trouve à la croisée des autoroutes 401 et 403 et d’autres artères régionales, en faisant un point de rencontre aussi réel que symbolique pour les Ontariens.
Après un bref discours d’Alexandre Alary, conseiller au Csc Providence, qui en a profité pour saluer cette jeunesse qui prendra un jour les rênes de la francophonie pour y faire sa marque, Timo Fahrbach et Brooklyn Kaiser ont résumé en quelques mots ce que sont les Jeux. Une courte vidéo d’une précédente édition a ensuite illustré leurs propos.
Les Jeux franco-ontariens touchent huit volets : les sports, la musique, les arts visuels, la danse, l’improvisation, les médias, les arts du cirque et l’assemblée générale annuelle accompagnée d’un quiz. Les représentants de la région du sud au Conseil de représentation de la FESFO, Koubra Haggar, de l’École secondaire Georges-P.-Vanier, à Hamilton, et Christopher North, de l’École secondaire catholique de Pain Court, se sont adressés à l’assistance pour détailler les volets.
« Les Jeux franco-ontariens ont comme but premier de favoriser l’échange et la coopération entre des jeunes de partout en province, mais aussi de créer un climat de compétition saine où chacun peut se surpasser. Cette formule unique au Canada a été créée par et pour les jeunes, à leur image, pour répondre à leurs besoins », a expliqué Koubra Haggar.
« Les participants de chacun des volets travailleront avec une équipe composée de jeunes de partout en province, afin de se préparer pour les grandes finales qui auront lieu devant une foule d’environ un millier de spectateurs », a ajouté Christopher North.
En fonction de leurs talents, goûts et aptitudes, les jeunes francophones du secondaire auront ainsi l’occasion de s’épanouir dans leur langue. Qui plus est, des professionnels seront sur place pour les aider à se perfectionner dans leur domaine de prédilection.
La communauté ne sera pas en reste car plusieurs activités gratuites l’attendent : cérémonies d’ouverture et de clôture, barbecues, spectacles offerts par les jeunes et par des musiciens et chanteurs de métier et les finales qui, dans toutes les disciplines, promettent d’être spectaculaires. Les compétitions et activités se tiendront, pour la plupart, à l’école Notre-Dame, mais l’Oxford Auditorium et le Civic Centre Arena seront également mis à contribution.
C’est donc avec enthousiasme et impatience que la région, et Woodstock en particulier, attend ce grand rendez-vous qui en mettra plein la vue.

Photo : Alexandre Alary, conseiller au Csc Providence.

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