Le vendredi 22 novembre dernier, le père Justin de la paroisse du Sacré-Cœur a organisé une petite fête dans la salle paroissiale, histoire de montrer qu’il est possible de rencontrer les paroissiens différemment.
C’est une première. C’est pour cela que la salle n’était pas vraiment bien remplie. Dans quelques mois, l’expérience sera rééditée et l’abbé Justin Desroches est persuadé qu’il y aura plus de monde. Il espère d’ailleurs faire venir un groupe de Lafontaine, Les haricots…
La salle paroissiale du Sacré-Cœur est un peu vide, mais ceux qui sont là s’amusent vraiment bien. Le beaujolais nouveau est de sortie et, franchement, il passe bien. Il y a des mets africains et le père Justin est tout heureux d’accueillir ses paroissiens.
« En général, avant ou après les offices, je n’ai pas vraiment le temps de rencontrer les fidèles, dit-il gentiment. Au moins, là, je peux leur parler dans un autre contexte. » C’est sûr qu’entre la musique et les gâteaux, l’ambiance est différente. Et pour le père Justin, c’est tant mieux. « Il y a le temps de la prière et le temps où on s’amuse. Ce soir, on s’amuse! », poursuit-il.
Mais cette petite fête est-elle réservée aux catholiques? « Bien sûr que non, tout le monde est le bienvenu! Tout le monde peut venir! » Peu importe donc les croyances, les orientations sexuelles et la religion.
Ce soir-là, sur scène, et en attendant qu’un violoniste finisse son numéro, le groupe Kouraba se prépare. Dans quelques minutes, il commencera à jouer. En attendant, certains accompagnent le violon. Groupe d’inspiration africaine de l’Ouest, il est mené par Amara Kanté, né à Abidjan et ayant vécu à Marseille en France où il a laissé une école de musique africaine qu’il a fondé). Amara Kanté vit à Toronto depuis 2008.
« Notre prochain évènement aura lieu en janvier et après, j’aimerai instituer ce type de fêtes tous les mois ou tous les deux mois », confie le père Justin. Rendez-vous en janvier, donc!