Le Métropolitain

Une cohorte record pour le Collège La Cité à Toronto

Richard Caumartin

La journée du 19 juin restera une date marquante dans la vie de 87 nouveaux diplômés de la cohorte 2024 du Collège La Cité à Toronto. Une étape importante de leur parcours a été franchie lors de la cérémonie de remise de diplômes devant une salle comble de parents, amis et collègues à l’Université de l’Ontario français.

Des diplômés qui ont réussi dans cinq programmes d’études : Relations publiques, Éducation en services à l’enfance, Éducation en services à l’enfance pour personnes ayant de l’expérience de travail, Pratiques en administration des affaires et Autisme et sciences du comportement.

La cérémonie était animée par Azza Youssef, superviseure des programmes et des services aux étudiants de La Cité à Toronto, accompagnée du cortège d’honneur composé de la présidente-directrice générale de La Cité, Lise Bourgeois, la vice-présidente à l’Enseignement, Lynn Casimiro, le registraire Stéphane Côté, le doyen à l’Enseignement Frédéric Thibault-Chabot et la directrice du campus torontois Hélène Grégoire.  

« La Cité à Toronto est fière d’offrir à chaque membre de sa communauté étudiante un modèle unique de prestation, un enseignement de qualité et des programmes d’études pertinents répondant aux besoins d’un marché du travail en constante évolution, a indiqué Lynn Casimiro. De plus, l’une de nos diplômés a atteint le niveau Transformation des Compétences Cité (le niveau le plus élevé de trois), qui inclut la créativité, l’esprit d’entreprise et d’initiative, l’engagement et la capacité bilingue. Ces compétences recherchées par les employeurs sont une valeur ajoutée au diplôme. »

Un prix d’excellence a aussi été décerné à Béatrice Gregoire-Toutant du programme Éducation en services à l’enfance qui a obtenu la meilleure moyenne pondérée cumulative dans un programme à temps plein.

Départ de Lise Bourgeois

Il s’agissait d’une soirée plutôt émouvante pour Lise Bourgeois et plusieurs de ses collègues puisque cette remise de diplômes était sa dernière à titre de présidente-directrice générale de La Cité. Après 14 années de dévouement au Collège, l’ère de Lise Bourgeois touche à sa fin puisqu’elle tirera sa révérence le 1er juillet et que Lynn Casimiro lui succédera.

« Je ressens beaucoup d’émotions ce soir, j’ai tellement remis de diplômes cette année. Nous avons eu plus de diplômés que jamais avec 2600 en province et 87 à Toronto, ce qui est un record pour notre équipe de la Ville reine. C’est la récompense des efforts que nous avons mis durant toutes ces années pour offrir aux étudiants les meilleures expériences possible, réussir leur formation et obtenir leur diplôme. »

Quant à la retraite, Mme Bourgeois est prête mentalement, mais son cœur est encore un peu accroché à La Cité. À l’heure actuelle, elle vit de beaux moments avec des gens qu’elle aime, avec qui elle a travaillé à construire ce que La Cité est aujourd’hui.

« Je suis contente que Lynn Casimiro prenne la relève, c’est rassurant pour moi. Elle a eu un beau cheminement avec La Cité. On dit qu’une des tâches d’un PDG est d’assurer une relève, alors je suis très fière que Lynn ait été choisie par le conseil d’administration. »

Elle entame un nouveau chapitre de sa vie et a déjà des projets qui pointent à l’horizon. « J’ai reçu plusieurs invitations à joindre certains conseils d’administration, mais je ne veux pas choisir rapidement. Je veux participer à des projets qui me permettront de continuer d’influencer l’éducation de langue française, mais je veux aussi avoir du temps pour réfléchir, pour vivre. »

Elle a confié au journal Le Métropolitain que ce qui la rend la plus fière de ses 14 années à La Cité, c’est l’accent, le focus, l’accompagnement et tous les services d’appui qu’elle et son équipe ont mis en place pour appuyer les étudiants dans leur réussite.

« Je suis très fière de ce qu’on a accompli à Toronto. Il y a 14 ans, nous commencions à peine avec un bureau et nous cherchions quel modèle offrir aux Torontois, une expérience d’apprentissage qui ne soit pas une réplique d’un autre collège ou institution, mais qui soit complémentaire et nous permette d’être près du marché de l’emploi, conclut Mme Bourgeois.

« Nous étions très heureux de cohabiter avec l’UOF. Nous ne cherchions pas à avoir un campus, mais plutôt d’avoir un pied-à-terre avec d’autres pour compléter l’offre de programmes de formation. Au début, nous n’avions pas de diplômés, puis 8, 20 et aujourd’hui, 87. C’est un moment de célébration et de fierté! »

Photo : Lise Bourgeois et Noelle Kore, diplômée en services à l’enfance

Exit mobile version