Le Métropolitain

Une centaine d’étudiants du Collège Boréal reçoivent leur diplôme à Toronto

Si le discours prononcé par Marie-Huguette Leon-Dry au nom de ses camarades est une bonne indication de l’enthousiasme et de la passion qui animent les étudiants de la promotion 2014 du Collège Boréal, l’avenir de cette cohorte est assuré. Une centaine d’étudiants issus des 17 programmes que le Collège Boréal propose sur son campus de Toronto recevaient ce jour-là leur diplôme. Cette récompense scellait deux années d’effort et de travail assidu. 

« L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde », affirmait Pierre Riopel, le président du Collège Boréal, reprenant ainsi les mots de Nelson Mandela. Au-delà de féliciter chacun des finissants, M. Riopel tint aussi à saluer le travail et le soutien de leurs professeurs et de leurs proches. Sylvie Beauvais, vice-présidence associée du Centre-Sud-Ouest pour le Collège Boréal, ajoutait que les étudiants pouvaient s’estimer fiers d’avoir obtenu ce diplôme en français, une affirmation selon elle de leur identité francophone. Bululu Kabatakaka, directeur à l’enseignement au Collège Boréal à Toronto, constate que les effectifs s’accroissent de sept à huit pour cent chaque année au campus de Toronto. Si la grande majorité de ces finissants vont se diriger tout de suite vers le marché du travail, environ 15 % d’entre eux continueront leurs études en vue d’obtenir un diplôme universitaire. L’Éducation en services à l’enfance et les Soins infirmiers auxiliaires semblent attirer le plus de candidats. 

Parmi ces finissants, Anne-Marie Kassi et Joséphine Ravel semblaient ravies de pouvoir enfin tenir en main le précieux diplôme.

Arrivée de France à l’âge de 15 ans, Joséphine Ravel a d’abord terminé ses études secondaires dans une école francophone de la ville. Un stage de six mois au Québec dans un centre pour personnes vivant avec un handicap, stage organisé par le programme de bénévolat pour les jeunes canadiens Katimavik, ainsi qu’un emploi de gardienne d’enfants dans une famille torontoise l’ont aidée à trouver sa voie. Une agence l’a déjà embauchée pour effectuer des remplacements dans des garderies de la ville. 

Après avoir vécu au Québec, en Côte-d’Ivoire et aux États-Unis et travaillé dans l’industrie de la mode, Anne-Marie Kassi finit par poser ses valises dans la Ville reine en 2002 dans le but de perfectionner son anglais. Elle a depuis accumulé de l’expérience auprès des enfants en travaillant dans les écoles francophones de la ville. Elle a ensuite opté pour le programme de Praticienne du développement de l’enfant auprès du Collège Boréal. Ce programme offert en ligne lui a permis de continuer à travailler durant ses deux ans et demi d’études. Sa belle expérience à la garderie Le Petit Chaperon rouge lors de son stage de formation a réaffirmé sa conviction qu’elle adore les jeunes enfants.

Il ne fait aucun doute que les nouveaux diplômés sauront à la fois transmettre leur savoir et leur énergie dans leur futur emploi.

Photo : Vue du groupe des finissants

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