Le Métropolitain

Un président et des tweets

« Quelle belle soirée », déclarait sur Twitter Donal Trump au lendemain des élections américaines alors qu’il devenait le 45e président des États-Unis. Celui qui avait été privé de son compte Twitter durant la fin de sa campagne par ses propres conseillers avait, entre autres, marqué les esprits par son utilisation, tout à lui, du média de l’oiseau bleu. Retour sur une élection qui a bousculé tous les pronostics et pris de court sondeurs et journalistes du monde entier au travers du média préféré du nouveau président américain.

« Après Brexit et cette élection, tout est désormais possible. Un monde s’effondre devant nos yeux. Un vertige »
Ce n’est pas moins que l’ambassadeur de France aux États-Unis, Gérard Araud, qui publiait ce gazouillis sur son compte personnel dans la nuit du 8 novembre. Une phrase largement reprise par les médias internationaux et effacé quelques heures plus tard du compte de l’ambassadeur. Un manquement au devoir de réserve qui lui vaudra de se faire recadrer par le ministre des Affaires étrangères français, mais qui souligne à la fois la surprise qu’ont suscitée ces résultats ainsi que l’inquiétude qu’ils soulèvent.

« Je passe le flambeau à Donald Trump. Félicitations. Vous avez mené une campagne courageuse »
Ce tweet est celui de Nigel Farage, ancien leadeur du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni, plus connu sur la scène internationale pour sa campagne pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.Après le Brexit, l’élection du candidat républicain Donald Trump à la tête des Etats-Unis souligne une tendance à la hausse du populisme à travers le monde. Malgré le fait que Donald Trump se soit présenté sous les bannières du Parti républicain, c’est bien un candidat antisystème (ou tout du moins dans sa position de campagne) qui était élu dans la nuit du 8 au 9 novembre. La preuve avec la réaction des marchés qui dévissaient de concert face aux résultats sous l’effet de la surprise.

« À toutes les petites filles en train de regarder leur poste, ne doutez jamais d’être importante et forte et de mériter toutes les chances et opportunités du monde. »
Extrait du discours qu’Hilary Clinton donnait dans la matinée du 9 novembre, repris sur son compte Twitter, le message rappelle qu’Hilary Clinton serait devenue la première femme à la présidence des États-Unis. Le « plafond de verre », dont elle avait maintes fois parlé durant sa campagne, et qu’elle souhaitait briser restera intact. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes dénonçaient l’injustice pour laquelle Hilary Clinton aurait perdu notamment parce qu’elle était une femme.

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