Le Métropolitain

Un centre mobile est recommandé pour les aînés de la région de Peel-Halton

Gilles Marchildon, directeur général de Reflet Salvéo

Le jeudi 2 février, Reflet Salvéo a rendu publique une étude de faisabilité pour la création d’un centre pour aînés francophones dans la région de Peel. Produite par la firme Lalonde & Gougeon et financée par la Fondation Trillium de l’Ontario, l’étude se pose comme un « outil offert aux acteurs communautaires de Peel-Halton » pour la réalisation d’un centre pour aînés francophones dans cette région.

« C’est notre honneur d’engager la communauté dans les décisions importantes qui la concernent. Sur ce projet, non seulement notre action est à destination de la communauté, mais en plus, nous l’avons intégrée à chaque étape de cette étude. La communauté francophone de Peel-Halton est un exemple de dynamisme », a déclaré Gilles Marchildon, directeur général de Reflet Salvéo par voie de communiqué.  

Mené en consultation avec la communauté, le rapport préconise la mise en place d’un centre mobile pour répondre aux besoins de la communauté.
Le rapport de 260 pages présente un plan d’implantation détaillé avec un calendrier et un modèle de développement qui peuvent être consultés sur le site de Reflet Salvéo. En voici les grandes lignes.

Le rapport fait état des opportunités et des menaces existant en rapport à la création du Centre pour aînés francophones de Peel et Halton (CPAFPH). Parmi les opportunités, la croissance de la population francophone dans la région qui implique une revendication de plus en plus forte de services en français – le rapport indique un marché global d’aînés francophones de 29 000 personnes dans Peel et Halton. Cependant, le rapport note la dispersion de la population « aînés francophones » sur le grand territoire de Peel-Halton affectant donc le modèle d’affaires du CPAFPH.

En proposant comme modèle optimal un centre mobile pour aînés, le rapport pose notamment en avantage des coûts d’immobilisation pratiquement nuls, des coûts d’entretien minimaux ou encore une flexibilité des activités composant l’offre de services, en fonction des besoins régionaux.

Pour le centre mobile, le rapport indique donc comme prestation de services privilégiés la location de salles ou le prêt de locaux communautaires.
En plus de sa mobilité géographique, le CPAFPH devrait également être flexible sur le plan des horaires pour répondre aux différents besoins des municipalités.
Enfin, le rapport stipule un début des opérations possibles dès janvier 2018.

La communauté francophone devrait prendre en main le dossier en se structurant comme elle a déjà commencé à le faire en créant la Coalition des aînés francophones.

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