Le Métropolitain

Troisième rencontre de travail entre les organismes francophones du Grand Toronto

Rendez-vous était pris au Centre francophone de Toronto (CFT) pour le troisième brunch de consultation communautaire. Malgré le mot « consultation », la directrice générale de l’organisme, Florence Ngenzebuhoro, explique qu’il s’agit d’une « rencontre et non d’une vraie consultation de partenaires francophones qui veulent identifier des prises de collaboration, réseauter et se fortifier ».

Organisé conjointement avec le Conseil de la coopération de l’Ontario, ce brunch a été l’occasion d’aborder des points définis lors de la rencontre précédente.

« Créer une structure de collaboration afin d’établir des stratégies de références de clients entre les organismes, selon leurs besoins. »

« Travailler en amont avec les bailleurs de fonds pour une distribution équitable de fonds dans les différents secteurs d’intervention. »

« Établir des tables de concertation entre les organismes. Cette idée a germé lors de la dernière rencontre. « Pour le moment nous ne sommes pas une vraie table de concertation. Mais le nombre de participants augmente à chaque fois. Nous sommes une quarantaine aujourd’hui. Certains organismes qui se déplacent sont mêmes provinciaux tel le Réseau franco-santé. On remarque un grand intérêt », souligne Mme Ngenzebuhoro.

« Créer une cartographie des organismes existants et leur secteur d’intervention. » « On veut s’assurer de savoir ce que font tous les organismes. On aimerait créer un portail avec les services de tout le monde. Et on souhaiterait créer une infolettre commune à tous les organismes », ajoute la directrice générale.

« Définir les stratégies pour bien se positionner : c’est un enjeu important. On souhaite se positionner auprès des organismes anglophones et du gouvernement pour savoir qui on est et ce que l’on fait », glisse la dirigeante.

Mettre en place tous ces idées demande de l’argent et Mme Ngenzebuhoro en est consciente. « En tant que collectif, on va demander une subvention quelconque pour nous aider », dit-elle. La directrice du CFT a également insisté sur le fait que ni son organisme ni un autre ne prenait le dessus. « Le Centre francophone a initié ce regroupement, mais il n’en est pas l’auteur ni le propriétaire. On va désigner un organisme qui prend le lead sur l’un des items. On veut créer un collectif d’organismes fort. On est tous égalitaires. »

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