Le Métropolitain

Toronto prend des mesures pour s’attaquer à la pollution sonore

TORONTO – La ville la plus peuplée du Canada, et probablement la plus bruyante, pourrait devenir un peu plus calme si une nouvelle campagne visant à s’attaquer à la pollution sonore finit par porter fruit.

La police de Toronto a commencé à lutter contre la pollution sonore causée par les voitures et les motocyclettes, dont le vrombissement assourdissant est non seulement dérangeant, mais potentiellement dangereux, selon la science.

Le maire de Toronto, John Tory, a affirmé qu’une telle « conduite inconsidérée » n’avait pas sa place dans la ville et était « indéfendable ».

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le bruit est une menace sous-estimée, qui peut causer des problèmes de santé à court et à long terme.

L’OMS indique que le bruit excessif peut déranger le sommeil des gens, causer des problèmes cardiovasculaires et psychophysiologiques, réduire la performance et provoquer des réactions de contrariété et des modifications du comportement social.

Selon le maire Tory, même s’ils sont conscients qu’ils n’habitent pas un parc provincial, les Torontois se plaignent du bruit qui envahit leur ville, surtout lorsqu’il est émis par des véhicules.

Les radios de voitures trop fortes, les voitures qui font la course, les cascades au volant ainsi que les pneus qui crissent sont considérés par la Ville comme des bruits excessifs.

Pendant la semaine du 29 juin au 5 juillet, la police a remis 44 contraventions de bruit à travers la ville. L’an dernier, elle en avait distribué 600.

Le règlement municipal de Toronto interdit essentiellement à quiconque de faire un bruit susceptible de perturber le calme, la paix, le repos, le plaisir, le confort ou la commodité des autres. Néanmoins, le nombre de plaintes a atteint 12 974 l’an dernier, contre 11 297 en 2015, selon les chiffres de la Ville.

Rod Jones, responsable de l’application des règlements municipaux, a indiqué que les agents auront un horaire étendu de 20 heures par jour « pour pouvoir être présents lorsque le bruit se produit ».

Le bruit de la construction et les sirènes des véhicules d’urgence ne sont pas considérés comme des bruits excessifs.

SOURCE: Colin Perkel, La Presse canadienne

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