Le Métropolitain

Société d’histoire de Toronto: une 34e assemblée générale sous le signe de la reconnaissance

La Société d’histoire de Toronto (SHT) a choisi le lundi 23 novembre, jour du reconfinement de la Ville reine et de la région de Peel, pour tenir son assemblée générale annuelle (AGA). N’y voyez pas un quelconque signe d’un quelconque dieu. On vous le dit d’emblée, à part quelques activités annulées ou reportées pour cause de la COVID au cours de 2020, circulez, il n’y a rien à voir.

Placée sous le thème de la reconnaissance en général et celle apportée à la contribution des bénévoles en particulier, des petites mains sans qui les activités de la Société n’existeraient tout simplement pas, cette 34e AGA était l’occasion de dresser le bilan du travail et de l’état financier se rapportant à l’année 2019 (Ah! 2019, l’année de toutes les libertés, l’année sans virus) mais pas que!

En effet, c’est lors de cette même assemblée que les membres de cette organisation ont élu de nouvelles têtes au sein du conseil d’administration. Il s’agissait de combler les postes de vice-président/vice-présidente, de secrétaire et de deux administrateurs/administratrices pour un mandat de deux ans. Mais attention, ne dépose pas sa candidature qui veut! Pour être éligible, il faut être à jour s’agissant de ses frais d’adhésion et être membre depuis au moins un an avant la date du dépôt de sa candidature. Là aussi, tout s’est déroulé sans palabres et les votes ont vite été effectués et acceptés par la communauté.

Toutefois, sous cette normalité apparente, la situation de la SHT demeure pour le moins délicate. Et pour preuve, selon les propres termes de sa présidente, Lisette Mallet, « la Société est toujours à la recherche d’un lieu pour regrouper ses archives et tenir ses réunions ». Cela peut paraître injuste lorsque l’on connaît le rôle, ô combien important, que joue cette entité dans l’entretien de la mémoire des Ontariens et des Franco-Ontariens et surtout dans la veille à la conservation des documents historiques de la communauté et de la province.

SOURCE – Soufiane Chakkouche

PHOTO (archives Le Métropolitain) – Le Fort York à Toronto

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