Le Métropolitain

Rolande Smith et Christian Bode sont reportés à la direction de la Société d’histoire de Toronto

La Société d’histoire de Toronto (SHT) aime à tenir ses assemblées générales dans des lieux historiques. Organisme culturel qui s’attache à faire vivre, connaître et aimer le patrimoine historique de la Ville reine, la SHT n’a pas dérogé à la règle en ce lundi 27 mai. En effet, c’est dans un lieu d’histoire contemporaine que s’est tenue la réunion annuelle : l’Hôtel de Ville.

La Société d’histoire de Toronto est en bonne santé. Compte tenu de ses moyens et de son financement irrégulier, elle offre une gamme intéressante et variée d’activités en français dans la Ville reine. Les conférences offertes à l’Alliance Française sont l’âme de l’association. Cette année, et pour satisfaire les francophones du nord de la ville, quelques conférences ont eu lieu à North York. Tout comme celles du centre-ville, elles ont drainé de nombreuses personnes. Les visites historiques sont le cœur de la SHT. L’année dernière, il y en a eu 8, dont le succès populaire ne se dément pas.

En ce qui concerne les projets de la Société d’Histoire de Toronto, le 400e anniversaire de la présence francophone en Ontario, célébré en 2015, sera un grand événement. Le projet, porté par le vice-président, Christian Bode, planifié pour la longue fin de semaine du 4 au 7 septembre 2015 se nommera Le raid des braves. Il commémorera l’expédition qu’a menée Étienne Brûlé, premier Européen à s’installer en Ontario en 1610. Ce sera une expédition similaire, en canot, à pied et en autobus, sur une cinquantaine de kilomètres.

Le conseil d’administration reste stable, cette année encore. Christian Bode (vice-président) et Rolande Smith (présidente) restent en poste. Une entrée à remarquer, celle du doctorant Marc-André Gagnon, qui apportera sa jeunesse et son enthousiasme au groupe.

Dans la ville de Toronto se trouvent des plaques explicatives historiques en anglais. Avec le temps, peu à peu, elles sont traduites en français. C’est le cas notamment de celles qui sont situées dans La Distillerie, site que la SHT fait régulièrement visiter. « Nous osons avancer que ce fait est dû à nos bons contacts avec l’archiviste de La Distillerie, précise Rolande Smith. Les petits ruisseaux font de grandes rivières. »

La réunion s’est conclue par un brillant exposé de Chantal Smieliauskas sur les différents hôtels de ville qu’a connus Toronto. L’un d’entre eux est aujourd’hui le marché Saint-Laurent et un autre est un tribunal provincial.

Photo : Christian Bode et Rolande Smith

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