Des îles uniquement formées de plastique au cœur de l’océan, le réchauffement climatique, des espèces en danger d’extinction, etc. Les raisons d’être alarmés par l’état de la planète terre sont nombreuses et déprimantes. C’est possible de se sentir un peu dépassé par le tout ou bien croire que les gestes personnels ne donnent rien. Certes les problématiques climatiques nécessitent une réponse mondiale globale. Pourtant, en tant que consommateur, nous avons plus de pouvoir que nous le croyons.
L’empreinte écologique, ou carbone, est essentiellement le montant de tonnes par an de gaz à effet de serre qu’une personne, famille ou entreprise peut produire. L’empreinte carbone est un moyen de mesurer les émissions de gaz à effet de serre. Les gaz à effet de serre sont des gaz tels que le dioxyde de carbone ou le méthane qui piègent la chaleur dans l’atmosphère et contribuent ainsi fortement au réchauffement de la planète. L’empreinte personnelle est donc la somme de ces gaz libérés directement ou indirectement dans l’atmosphère par ses propres actions.
Afin d’aller vers l’avant sans une contribution excessive au mal de la planète, voici quelques initiatives personnelles assez simple qui peuvent faire toute une différence à long terme. Comme dit le dicton, nous avons besoin de milliers de gens qui remédient à leur pollution de manière imparfaite plutôt qu’une poigné de gens qui le font parfaitement. Bref, il suffit de jeter un sérieux coup d’œil à ses tendances consommatrices qui règnent en maître sur de multiples facettes de la vie.
Côté alimentation, un bon point de départ est de repenser son alimentation pour y inclure davantage d’aliments locaux et moins de viande. Avoir des repas de viande quelques fois par semaine est un meilleur équilibre qu’en manger tous les jours, à chaque repas.
À l’épicerie, il suffit de prioriser les aliments sans emballage. Par exemple, choisir des pommes ou des oignons en vrac plutôt que ceux dans un sac en plastique préemballés. La consommation de certains aliments informe directement ce qui se retrouve dans l’épicerie et, par conséquent, ce qui est produit.
Pour le reste des achats, il vaut mieux acheter seconde main et local. Encore une fois, le transport de biens d’un endroit éloigné produit énormément de C02, d’où vient l’importance de soutenir les initiatives locales.
En effet, il faudrait réduire ses achats en ligne. Les décorations minimalistes de l’Asie sont belles mais leur transport, sans parler du coût de production, coûtent cher à la Terre. L’achat seconde main ou local est donc préférable.
Les décorations faites maison sont à privilégier. Voilà l’occasion idéale de se lancer dans l’apprentissage d’une nouvelle compétence telle que le tricot, la couture ou la poterie. Le côté artistique peut même faire du bien à l’âme.
D’autres produits à fabriquer à la maison sont les nettoyants car toutes ces bouteilles de plastique et tous les produits chimiques se retrouvent dans les eaux proches et lointaines. Du vinaigre blanc, de l’eau, du citron et des huiles essentielles sont plus efficaces que le plus toxique des produits et des milliers d’astuces sont disponible en ligne pour perfectionner sa technique.
Dans la cuisine, il faut tenter de moins gaspiller la nourriture au frigo et repenser l’utilisation de produits jetables pour la cuisson. L’aluminium et le papier parchemin sont remplacés par une des nombreuses options disponibles de feuilles de cuisson réutilisables et des linges réutilisables peuvent remplacer les essuie-tout.
Finalement, plusieurs villes au Canada dont Toronto font l’effort de trier adéquatement les déchets. Il est facile de faire l’effort de recycler sans erreur en suivant adéquatement le programme de la Ville. L’erreur est humaine, mais quand c’est simplement par paresse? Le centre de tri de déchets peut faire son travail plus efficacement lorsque les consignes sont respectées.
Vive un environnement propre et une existence durable!