Le Métropolitain

Queen’s Park reçoit la francophonie ontarienne

Avant la pandémie, la tradition voulait que, chaque automne, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) organise un brunch de réseautage réunissant des députés, du personnel politique, de hauts fonctionnaires, des leaders de la communauté franco-ontarienne et des dignitaires de pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie.

Le 1er novembre à Queen’s Park, ce brunch était de retour sous forme d’un 5 à 7 franco. Une occasion pour les invités de rencontrer les hôtes de l’événement représentant les quatre partis politiques ontariens, soit la ministre des Affaires francophones Caroline Mulroney, le député néo-démocrate Guy Bourgouin, le député libéral Ted Hsu, le chef du Parti vert de l’Ontario, Mike Schreiner, ainsi que le nouveau président de l’AFO, Fabien Hébert.

Il s’agissait pour M. Hébert d’un premier événement officiel depuis sa récente élection lors de l’assemblée annuelle de l’AFO. « Je suis très heureux de la confiance qui m’a été accordée par les membres et je m’engage à représenter les intérêts de tous les Franco-Ontariens, de tous les secteurs de l’AFO, a déclaré Fabien Hébert. J’ai l’intention d’avoir un impact dans chacune des communautés! »

M. Hébert espère toucher les besoins de tous les francophones de la province. « Par exemple, la pénurie de main-d’œuvre francophone en santé. Il faudra trouver des solutions à court et à plus long terme. Également, le financement des organismes sans but lucratif, une priorité de l’AFO, qu’il faudra régler au cours de mon mandat. »

Ses antécédents en santé et à l’Université de Hearst font que son expérience avec les nouveaux arrivants lui servira dans ses nouvelles fonctions.

« De nombreux défis sont à venir pour la communauté francophone, déclare M. Hébert. L’accès équitable aux services de santé en français a été retenu comme une priorité par les francophones de l’Ontario.

« Mon expérience dans ce domaine est un atout. L’inclusion des nouveaux arrivants, particulièrement la reconnaissance des acquis, ainsi que la pénurie de main-d’œuvre dans tous les secteurs sont aussi des priorités. Il devra y avoir une stratégie de reconnaissance rapide de ces acquis-là. Aussi, la communauté francophone s’agrandit, il faut se redéfinir. La francophonie ontarienne est en mutation et il nous faudra s’adapter à cette nouvelle réalité. »

Un autre dossier qui lui tient à cœur est celui de la reconnaissance de l’Université de Sudbury. « La majorité des Franco-Ontariens sont d’avis que la province devrait financer la francisation de l’Université de Sudbury pour augmenter l’offre d’éducation postsecondaire. Après l’Université de l’Ontario français et celle de Hearst, une troisième université pour et par les francophones permettrait des collaborations et un réseautage des plus intéressants pour la jeunesse francophone », conclut le président de l’AFO.

Un discours qui a l’appui de plusieurs députés présents lors de ce cocktail, dont la députée de Nickel Belt, France Gélinas, et de Guy Bourgouin. La ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney, a déclaré à son tour être « heureuse d’avoir participé au 5 à 7 de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario. Ce fut une bonne occasion de tisser des liens, et de poursuivre nos échanges constructifs pour soutenir le rayonnement de notre francophonie ».

Photo : De gauche à droite : Le chef du Parti vert de l’Ontario Mike Schreiner, le député libéral Ted Hsu, le président de l’AFO Fabien Hébert, la ministre des Affaires francophones Caroline Mulroney, le député néo-démocrate Guy Bourgouin et le directeur général de l’AFO Peter Hominuk

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