Le Métropolitain

OASIS et TAAB, une récolte de fonds toute en musique

Le concept est vieux comme le monde de la télévision et ses directs. Il s’agit de ramasser des fonds pour une noble cause en mettant à contribution le plus beau des arts : la musique.

À cette différence près que l’opération menée par OASIS Centre des femmes et TAAB Pour Tous, n’était pas diffusée par une quelconque chaîne de télévision locale, mais par le biais d’internet – de quoi voyager loin sans bouger.

C’est ce même concept que ces deux organismes ont adopté lors de leur dernière récolte commune de fonds. En effet, afin de soutenir les personnes âgées et les femmes vulnérables francophones de la grande région de Toronto en recueillant des dons en leur faveur, OASIS Centre des femmes et TAAB Pour tous ont concocté, le lundi 3 août, un concert virtuel gratuit et en direct depuis la capitale Nairobi au Kenya.

De plus, l’affiche était de taille pour les amateurs de musique africaine et de fusion, car l’artiste en question n’est autre que Jean-Pierre Nimbona, alias Kidum (nommé meilleur artiste masculin d’Afrique de l’Est aux Kora Awards 2012), un artiste burundais qui vit au Kenya et un ambassadeur pour la paix en Afrique de l’Est.

Présentée en duo et d’une manière bilingue par le youtubeur et DJ, Devo Burey (pour l’anglais) et par l’artiste torontois Abel Maxwell (pour le français), cette soirée haute en rythme et en couleur a été ponctuée par des messages d’espoir et des appels aux dons par des acteurs et membres associatifs francophones de premier rang de la région.

Toutefois, à nos yeux, la seule petite fausse note dans cette partition ne provenait pas des musiciens qui, eux, maîtrisaient leur art à la perfection, mais plutôt de ces annonces publicitaires vantant les mérites commerciaux d’entreprises non caritatives qui venaient s’immiscer entre deux chansons et qui nous ont paru en décalage causal avec l’esprit de l’événement.

Mais bon! comme dit le dicton : « Quand la cause est belle et que la musique est bonne, tout passe », n’est-ce pas?

SOURCE – Soufiane Chakkouche

Exit mobile version