Lors d’évènements d’envergure internationale, sous-louer son appartement pendant quelques jours peut s’avérer être une initiative lucrative. En effet, la demande sur ces périodes particulières est telle que de nombreux visiteurs étrangers préfèrent éviter de s’acquitter des tarifs hôteliers parfois prohibitifs et se tourner vers la location entre particuliers avec les plateformes participatives comme Airbnb. Une aubaine pour les Torontois désireux d’arrondir leurs fins de mois ou de prendre l’air à moindres frais.
En temps normal, le prix moyen d’une chambre chez un particulier se situe entre 50 $ et 70 $. Les Jeux Pan Am permettront de quadrupler ce montant sans pour autant mécontenter les touristes : ce type d’évènement, à l’instar de la Coupe du monde de soccer et du Super Bowl, est réputé pour ses coûts parfois à la limite de la décence.
Cette pratique ne plaît toutefois pas aux professionnels du tourisme qui y voient là un manque à gagner conséquent. Un certain nombre souhaiteraient en effet que les adeptes de ces pratiques soient soumis aux mêmes taxes qu’eux. La différence de prix est flagrante, puisqu’il faut débourser entre 120 $ et 140 $ en moyenne pour passer une nuit dans un hôtel torontois. Ces prix pourraient grimper jusqu’à 400 $ et 500 $ pendant les Jeux.
Ces alternatives internet aux résidences hôtelières traditionnelles sont apparues en 2008 lors de la création du site web Airbnb. Le succès fulgurant de la plateforme a vu émerger des compétiteurs aux fonctions quasi-similaires telles que Wimdu ou encore Roomorama. Elles s’adressent à tout type de public, que ce soit aux touristes qui souhaitent économiser sur le logement ou encore aux professionnels qui veulent éviter les hôtels pleins lors d’évènements de grande ampleur. De fait, tout le monde semble y trouver son compte.
Pour les aventuriers les plus économes, une alternative web existe : le site couchsurfing.com. Il s’agit également de dormir chez un particulier, mais sans pour autant avoir à débourser quoi que ce soit. Les hôtes proposent souvent un canapé ou un matelas pneumatique à leurs invités, ce qui peut certes être spartiate, mais permet d’aller partout pour un coût minimal. Les propriétaires du logement ont ainsi l’opportunité d’accueillir des voyageurs des quatre coins du monde et d’échanger culturellement avec eux. Une autre approche qui se révèle moins intéressante sur le plan financier mais sans doute plus riche sur le plan humain.