Le Métropolitain

Les finalistes francophones des Prix Trillium 2014

Romans et poésie font toujours rêver et, pour parvenir à trouver la perle rare, celle qui saura satisfaire à coup sûr le plus grand nombre de lecteurs par sa pertinence et son ingéniosité, certains prix d’excellence existent. En Ontario, l’un des plus prestigieux est le Prix littéraire Trillium, qui vient récompenser les meilleurs ouvrages francophones et anglophones nationaux, ainsi que le Prix de poésie Trillium qui se focalise, comme son nom l’indique, sur les vers et autres alexandrins. 

Pour cette édition 2014, cinq livres en français ont été sélectionnés et chacun aura donc une chance de remporter la prestigieuse récompense. Le premier est de Marguerite Andersen et s’intitule La mauvaise mère. D’origine allemande et résidant depuis une trentaine d’années à Toronto, l’auteure raconte ses souvenirs et les erreurs qui s’y rattachent, principalement dans tous les domaines qui ont trait à ses enfants. Une autocritique sévère qui génère son quota d’émotions. Le second manuscrit est Racines de neige d’Andrée Christensen, qui décrit avec finesse et intelligence la vie secrète d’un jardin, où l’invisible se fond dans la réalité. Il s’agit en quelque sorte du pouls de la nature durant l’hiver, une écoute onirique de sa respiration.

Le troisième volume est de Véronique-Marie Kaye et se dénomme Afghanistan, une histoire d’amour et d’avenir qui n’a en tout et pour tout qu’une seule heure pour s’exprimer, dans une vieille salle de quilles. Pour le quatrième, l’écrivain Philippe Porée-Kurrer traite de conscience artificielle par le biais de son livre Les Gardiens de l’onirisphère : la Révélation de Stockholm. Une épopée fantastique qui entraîne le lecteur dans un monde imaginaire, avec les intentions d’un Jules Verne. Enfin, la cinquième et dernière œuvre, Sous la jupe de Danièle Vallée, est un recueil de 14 nouvelles inspirées de 14 peintures réalisées par l’artiste visuelle Suzon Demers.

Une sélection aux thèmes variés et en provenance majoritairement, et comme on pouvait s’y attendre, de créateurs franco-ontariens. 

Pour ce qui est des finalistes du Prix de poésie, ils sont au nombre de deux : Daniel Groleau Landry et de Michèle Matteau avec, respectivement, Rêver au réel et Le fol aujourd’hui. Le premier se divise en quatre phases d’éveil traitant de regrets, de solitude ou encore d’épiderme, tandis que la seconde analyse l’impact de l’homme sur la planète.

C’est le 17 juin prochain, à l’occasion d’un souper, que seront annoncés les lauréats. Et la veille, tous les intéressés pourront se rendre à la Bibliothèque de référence de Toronto, aux salons Bram et Bluma Appel, pour écouter des extraits de chaque œuvre lus par leurs auteurs. Quant à savoir qui seront les grands vainqueurs… Faites vos jeux!

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