Dans le cadre du Programme pancanadien d’intégration en entreprise de la Société économique de l’Ontario, des ateliers sur la réussite professionnelle décortiquent divers éléments du monde des affaires à l’ère du numérique. Avec près de 11 ans d’expérience en ressources humaines, Thomas Brossas a fait le point sur l’importance de son profil sur les plateformes de médias sociaux.
« Différents médias ont différents rôles, le contenu de ta page Facebook doit être différent de celui de ta page LinkedIn », affirme le conférencier en introduction.
Aussi banale que l’idée semble, il n’est pas rare de retrouver des photos de profil LinkedIn de gens à la plage ou à un bar. « La crédibilité professionnelle commence par une bonne photo, dit-il. C’est le premier élément qui tombe sous les yeux. »
Ensuite, il y a souvent un endroit pour inclure une courte introduction. « C’est votre argument de 30 secondes, version écrite, qui devrait inciter le lecteur à poursuivre son chemin », indique-t-il. Cette description devrait inclure un maximum de mots-clés de recherche qui aident à sa propre classification parmi les autres utilisateurs de la plateforme.
Et le réseau est vraiment vital. « En ajoutant des gens à votre réseau, vous profitez de leur travail de réseautage aussi, ce qui augmente votre visibilité en ligne », déclare le conférencier. C’est avec ce réseau qu’il faut créer un discours qui amène vers l’autre et peut-être même une nouvelle opportunité d’emploi.
M. Brossas ajoute qu’il faut exploiter ses périodes sans emploi, les mettant sous un nouveau jour. « Valorisez le temps sans emploi en parlant de formation professionnelle, personnelle, de projet bénévole, bref, l’objectif est de montrer qu’on n’est pas resté oisif », explique-t-il.
Pour ceux qui désirent un profil dans les deux langues officielles, M. Brossas suggère l’outil de traduction DeepL. « C’est le plus précis, et un bon début pour des traductions », conclut le conférencier.