Le Métropolitain

Les artistes francophones à l’honneur au Cabinet de curiosité du Labo

Réunir des fonds pour aller de l’avant est un mécanisme bien connu des créateurs. Certains organismes, comme le Laboratoire d’art, mettent tout en œuvre pour propulser les artistes sur le devant de la scène, et plus particulièrement francophones et francophiles. Ce centre d’arts médiatiques cherche à promouvoir l’innovation au travers d’activités de ce type.

Intitulé « Cabinet de curiosité », cet encan silencieux se déroulera à la Artscape Triangle Gallery le 19 novembre à 18 h. Ainsi, ce sont 24 artistes au total qui viendront mettre en vente leurs œuvres. « C’est la troisième édition, explique Carolina Reis, coordonnatrice des communications et des programmes de formation. Auparavant, nous le faisions en même temps que le lancement de saison, mais cette année c’est plus comme un évènement de Noël. » Trois formats seront proposés aux divers acheteurs : œuvres complètes, non encadrées et cartes postales. « La grande nouveauté, ce sont les cartes postales, explique Mme Reis. En plus de cela, il y aura des curiosités, c’est-à-dire différentes boîtes, photos et essais vendus à prix fixe. »

Les créatifs présentés sont en majorité des membres du Labo. « Ils ne sont pas tous francophones, mais la plupart sont francophiles, renchérit-elle. Il n’y a pas vraiment de sélection, on accepte tous les artistes. » Certains sont relativement connus comme Marc Audette, Geneviève Thauvette et Lise Beaudry, et d’autres moins comme Michel Huneault, Micheline Parent ou encore Samuel Choisy. Quelques-uns font même leurs premières armes à cette occasion. Les ventes seront redistribuées à hauteur de 60 % aux artistes et à hauteur de 40 % au Labo d’Art. « Certains donnent la totalité de leurs revenus au Labo », annonce la coordonnatrice, satisfaite.

Les prix de lancement sont compris entre 5 $ et 250 $ et, même si toutes les productions ne sont pas écoulées le jour de l’encan, elles seront de nouveau mises en vente lors des prochains évènements. Afin que ces enchères particulières obtiennent un succès maximum, les créations seront exposées à partir du 12 novembre, pour que les intéressés puissent se faire une meilleure idée. 

Les futurs acheteurs devront se rendre au 38 rue Abell entre 18 h et 21 h pour prendre part au Cabinet de curiosité. Un emplacement non loin du prochain local du Labo d’art, amené à jouer un rôle plus central dans la vie artistique torontoise.

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