Le Métropolitain

L’ensemble Les voix du coeur passe le cap des 25 ans

Ce ne pouvait être qu’en musique que l’ensemble vocal Les voix du coeur devait fêter ses 25 années d’existence. Fondée en 1994 par Bernard Dionne, la chorale est depuis un bon moment indissociable de Manon Côté qui la dirige depuis 23 ans et qui était encore une fois au rendez-vous pour le spectacle du 1er juin dernier intitulé Crescendo.

C’est au théâtre Isabel Bader que le public était convié et les amoureux de la chanson ont été nombreux à répondre à l’invitation. Pendant près de deux heures et demie, la chorale a régalé l’assistance d’un répertoire transcendant les frontières et les époques. Un hommage aux comédies musicales a servi d’introduction au spectacle, aussitôt suivi par un clin d’oeil à l’univers de Jacques Brel. Une incursion dans la musique québécoise aux accents traditionnels a conclu la première partie.

Après l’entracte, le concert a pris une dimension à la fois nostalgique et enjouée avec la prestation d’anciens choristes, montés sur scène le temps de quelques chansons. Le public s’est ensuite fait offrir une imposante sélection de mélodies rassemblées pour brosser un portrait de la place qu’occupe Paris dans l’imaginaire collectif. Finalement, c’est par un choix assez surprenant que Les voix du coeur ont conclu ce spectacle : Bohemian Rhapsody du groupe Queen, une des très rares chansons anglophones de la soirée mais qui, somme toute, était à son image puisqu’un véritable crescendo à elle-seule.

Ce n’était cependant pas tout. En ce 25e anniversaire, les membres de la chorale ont témoigné à leur façon de leur reconnaissance à l’endroit de Manon Côté. Rappelant sa disponibilité et son professionnalisme, ils ont entonné en son honneur L’infidèle de Claude Dubois, ode à l’amour inconditionnel pour la musique.

Le public n’est pas plus longtemps demeuré simple spectateur puisque les choristes l’a invité à se joindre à eux pour un dernier tour de piste. C’est ainsi que Si on chantait ensemble, une oeuvre de Jean Lapointe dont les paroles étaient projetées sur le mur au fond de la scène, a permis à l’assistance et aux Voix du coeur de faire corps pendant quelques instants. Une belle façon d’illustrer la symbiose existant entre le public torontois et cet ensemble vocal indispensable.

PHOTO : Manon Côté a dirigé les choristes d’une main de maître.

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