Le Métropolitain

Le stress urbain affecte le bien être des femmes

« Pleins feux sur le bien-être des femmes », une soirée organisée le 26 mars dernier par l’organisme de santé Reflet Salvéo, a permis à une cinquantaine de francophones de se retrouver autour d’un buffet concocté par la coopérative Bon Appétit.

Au cours de cette activité bon enfant, les francophones ont pu discuter du bien-être des femmes et ont écouté un panel composé de Fayza Abdallaoui (MOFIF), Dada Gasirabo (Oasis Centre des femmes) et Amara Touré (La Maison) animé par la journaliste Isabelle Fleury.

Une discussion ouverte forte intéressante sur le bien-être des femmes immigrantes francophones en Ontario. « Nous sommes en 2019 et l’égalité entre les femmes et les hommes n’est pas atteinte. Il reste encore beaucoup de déséquilibre », souligne Gilles Marchildon, directeur général de Reflet Salvéo, en ouverture du débat.

Des déséquilibres qui peuvent être dus à plusieurs facteurs, dont une santé qui se dégrade en arrivant au Canada par exemple.

« Il y a ce problème de reconnaissance des études. C’est difficile de se trouver sans revenu. Il y a aussi des difficultés émotionnelles dues à l’isolement », précise Fayza Abdallaoui.

Autre facteur, le stress urbain qui affecte la santé mentale des femmes « surtout si l’on vit dans un milieu défavorisé », ajoute-t-elle. Mais, il existe des solutions.

Éduquer les femmes en littératie financière est un bon moyen de sortir de l’isolement et d’améliorer son bien-être selon Mme Gasirabo.

La soirée s’est terminée par un mini concert du groupe Les Chiclettes qui a ébloui le public avec ses chansons sur Hollywood, entre autres.

En partenariat avec Reflet Salvéo, le groupe a lancé une bourse, « Je m’aime » qui permettra à une femme de retourner aux études. Elles ont récolté, à l’heure actuelle, environ 1500 $.

Pour rappel, l’année dernière, les fonds n’étaient que de 500 $. « Les gens ont été très généreux. En plus du partenariat avec Reflet Salvéo, c’est super », a précisé Nathalie Nadon. La récolte des fonds n’est pas terminée et les internautes peuvent se rendre sur la page Facebook des Chiclettes pour contribuer à la campagne de financement.

PHOTO – De gauche à droite : Fayza Abdallaoui, Adama Touré, Dada Gasirabo et Isabelle Fleury

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