Le Métropolitain

Le solstice d’été au son du pow-wow

Le traditionnel pow-wow des Premières nations a résonné dans Fort York au rythme des tambours, à l’occasion de la 14e édition de l’évènement qui s’est déroulée le 21 juin, c’est-à-dire le jour le plus long de l’année ou solstice d’été.

Pour l’occasion, une centaine de danseurs se sont produits devant un public venu nombreux, sous un soleil de plomb. Costumes traditionnels et musique envoûtante ont rapidement conquis les spectateurs qui se sont joints à de multiples reprises aux principaux acteurs de l’évènement pour se déhancher, main dans la main. En cette Journée nationale des prepeuples autochtones, la fierté des premiers peuples était palpable. La tribu des Mississauga était représentée par l’ancien Garry Sault et les percussionnistes Smoke Trail Singers d’Alderville tandis que les Eagle Flight Singers de London sont également venus offrir leur musique.

Lee Benson de la tribu des Chippewa a mené la danse à plusieurs reprises. Habitué des pow-wows, il travaille étroitement avec la jeunesse du pays dans les écoles et centres communautaires afin de faire connaître l’histoire et les coutumes des Premières nations. Stephanie Pangowish a quant à elle tenu le rôle de danseuse principale à de nombreuses reprises, afin de donner une touche féminine plus prononcée à cette fête.

Avec une durée supérieure à quatre heures, le pow-wow a laissé place à un festin puis, dans la soirée, à un concert- gala. Le guitariste américain Cary Morin, connu pour son talent exceptionnel et sa musique alliant blues, jazz et bluegrass a joué devant une foule conquise. Mis en nomination à plusieurs reprises lors de l’Aboriginal People’s Choice Awards, dans les catégories « Artiste aborigène de l’année » et « Meilleur album blues », M. Morin fut suivi du groupe Ghost Town Orchestra, composé d’artistes de la région de Brantford aimant à diffuser des ondes de funk alternatif et de rock indie.

Une journée chargée qui permettait également aux visiteurs d’acheter des bijoux, des vêtements et de l’art autochtone sur les nombreux kiosques. Plumes et paniers, bagues et pendentifs, ceintures et chapeaux aux motifs colorés ont piqué la curiosité des passants qui se pressaient devant les étalages.

Cette journée a fait suite au festival d’art indigène qui a eu lieu du 18 au 20 juin au même endroit. Son objectif était de célébrer la musique, le théâtre, la danse, les contes et l’artisanat traditionnels et contemporains. 

Photo: Les danseurs ont invité le public à se joindre à eux.

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