Le Métropolitain

Le rugby toucher, une belle façon de se dépenser et de se faire des amis

Le rendez-vous est fixé sur Meetup : mercredi après le travail au parc Sir Winston Churchill. À l’heure convenue, les participants commencent à arriver au compte-gouttes. Jeunes et athlétiques pour la plupart, ces hommes et femmes ont l’habitude de se rencontrer chaque mercredi soir et dimanche après-midi pour s’adonner à leur sport préféré, le rugby toucher. 

Cette forme de rugby se démarque du rugby traditionnel par l’absence de placage. Le rugby toucher est donc beaucoup moins violent et les risques de blessures sont largement amoindris. Chaque équipe a six tentatives pour porter le ballon dans la zone de but adverse. Après chaque toucher, le jeu s’arrête et puis reprend après que le ballon ait été posé à terre. Dans le cas où les six tentatives sont écoulées, le ballon va à l’équipe adverse. Le rugby toucher s’apparente quelque peu au rugby à XIII. Bon nombre d’équipes de rugby toucher sont composées d’hommes et de femmes de tous les âges. 

« Je joue au rugby toucher pour travailler mes déplacements et ma condition physique », explique Nathan Poli, un Français installé à Toronto depuis deux ans. Il ajoute que c’est aussi une belle occasion de se faire des amis. Nathan joue par ailleurs 3e ligne pour l’équipe des Nomades de Toronto dans une ligue où les placages sont de rigueur. 

Pour Jodi Richardson, coorganisatrice du groupe et ancienne joueuse de rugby à 7, le rugby toucher est une façon de continuer à jouer sans la crainte de se blesser. Le rugby a toujours occupé une place importante dans sa vie. Après avoir joué à l’université, elle a créé ce groupe en 2012 avec son amie Danielle Walker. Elle est même parvenue à pratiquer son passe-temps préféré lors d’un séjour à Dubaï. 

Le groupe de Toronto rassemble des joueurs de tous les coins du monde. Canadiens d’origine se mêlent allègrement aux Australiens, Britanniques et Français. Certains n’ont jamais joué auparavant, alors que d’autres pratiquent les autres formes de rugby depuis longtemps. Pour ces derniers, une période d’ajustement est nécessaire. 

« Au début, je continuais à courir quand on me touchait », avoue Jodi. 

Entre 10 et 15 personnes demeurent fidèles à ces deux rendez-vous hebdomadaires et jouent toute l’année, exception faite des jours où le terrain n’est pas praticable. Certains participent à une ligue de rugby en salle. Quelques membres du groupe de Toronto s’apprêtent à se déplacer à New York pour un tournoi. 

Le ballon ne cesse cependant pas de changer de main. Les courses incessantes de long en large du terrain ne semblent pas freiner l’enthousiasme des participants et des participantes. Seule la nuit qui commence à tomber sur Toronto parviendra à les convaincre de remettre ça à la prochaine rencontre. 

Pour plus de renseignements, chercher Toronto Touch Rugby sur Meetup.

Photos : Quelques membres du groupe de rugby toucher torontois

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