Le Métropolitain

Le maire John Tory démissionne

John Tory, qui a rempli deux mandats sans scandale en tant que maire de Toronto et venait d’être réélu pour un troisième, a annoncé, le 10 février, qu’il démissionnait de son poste en raison d’une « relation inappropriée » avec une employée de son bureau.

L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse convoquée à la hâte, au cours de laquelle M. Tory a donné peu de détails sur l’affaire.

M. Tory a affirmé que la relation avec l’employée de son bureau s’est nouée pendant la pandémie de COVID-19, alors qu’il passait de longues périodes loin de sa femme Barbara, son épouse depuis plus de 40 ans.

« Je reconnais que permettre à cette relation de se développer était une grave erreur de jugement de ma part », a déclaré M. Tory à l’hôtel de ville.

« En conséquence, j’ai décidé de quitter mon poste de maire afin de prendre le temps de réfléchir à mes erreurs et de faire le travail de rebâtir la confiance de ma famille », a-t-il ajouté.

Il a indiqué que cette relation extraconjugale a pris fin par consentement mutuel plus tôt cette année et que la femme travaille maintenant ailleurs. Il assure qu’il travaillera avec le personnel de la Ville pour assurer une transition ordonnée.

« Je travaillerai avec le directeur municipal, le greffier municipal et la mairesse adjointe Jennifer McKelvie pour assurer une transition ordonnée dans les prochains jours », a déclaré M. Tory.

« De plus, je pense qu’il est important que le Bureau du maire ne soit en aucune façon terni et que le gouvernement de la ville lui-même ne subisse pas une longue période de controverse, découlant de cette erreur de jugement de ma part, en particulier à la lumière des défis auxquels nous sommes confrontés en tant que ville, a-t-il poursuivi. Je suis profondément désolé et m’excuse sans réserve auprès des habitants de Toronto et de tous ceux qui ont été blessés par mes actions, y compris mon personnel, mes collègues et la fonction publique. »

John Tory a été élu maire pour la première fois en 2014, en partie sur la promesse de restaurer la respectabilité du poste après le mandat mouvementé de son prédécesseur Rob Ford, et venait d’être réélu pour un troisième mandat en octobre.

Source : La Presse canadienne

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