Le Métropolitain

Le jubilé de Glendon a été célébré durant toute une année

En 1966, le premier ministre Lester B. Pearson inaugure officiellement l’ouverture du Collège universitaire Glendon, dont la mission unique à l’époque était le bilinguisme et les arts libéraux. Un demi-siècle plus tard, Glendon compte près de 3000 étudiants, offre 7 des 10 programmes les plus en demande de la province et 14 des 24 programmes les plus populaires. Que de chemin parcouru!
Et pour souligner avec panache ses succès, la petite équipe du Bureau de l’avancement, des diplômés et des relations extérieures de Glendon, Marie-Thérèse Chaput, Noël Chan et Delphine Honoré ont préparé et organisé plusieurs activités s’échelonnant sur 12 mois, soit de décembre 2015 au 2 novembre 2016.

Le 3 décembre dernier, au Manoir Glendon, le principal Donald Ipperciel et la directrice du Bureau de l’avancement, Marie-Thérèse Chaput, ont procédé au lancement du 50e anniversaire.
« Durant 50 ans, Glendon a poursuivi la tradition d’offrir une éducation bilingue à Toronto. Depuis 1966, à partir de la vision de son fondateur Escott Reid, Glendon a grandi et nous avons franchi des caps importants. Tout en demeurant bien ancré dans sa tradition en arts libéraux, le campus s’adapte pour mieux répondre à la demande croissante de diplômés ayant des connaissances scientifiques.
« Plus que jamais, Glendon forme des personnes entières, globales et multilingues pour un monde qui ne cesse de se rapprocher. Nous sommes en droit de fêter notre institution qui a su au fil des ans étendre ses horizons et dont les diplômés se retrouvent dans tous les coins du globe. Nous célébrons avec eux et avec vous tous ce 50e anniversaire », mentionnait d’entrée de jeu M. Ipperciel.
Parmi les participants à cette première activité officielle qui lançait les festivités : le président du comité du 50e David Trick, le directeur de l’École des affaires publiques et internationales ainsi qu’ancien principal de Glendon, Kenneth McRoberts, la chef de poste du Bureau du Québec à Toronto, Nicole Lemieux, et le premier titulaire de la Chaire des études québécoises à Glendon, Jean-Louis Roy. Ce dernier a partagé son souvenir de la naissance de la Chaire, de sa rencontre avec Bernard Landry qui était à l’époque président du Conseil du trésor à Québec et qui avait trouvé l’argent nécessaire pour mettre en place la Chaire d’études québécoises.

Le lendemain, le 4 décembre 2015, la conférence Québec-Ontario a permis aux panélistes participants de relever les défis et les opportunités qui se sont présentés après 400 ans d’immigration francophone dans la province.
En janvier, la conférence annuelle Jean-Gabriel Castel sur le génocide culturel était présentée par le Dr Payam Akhavan, professeur agrégé de la Faculté de droit de l’Université McGill.
Puis, le 23 mars, un petit-déjeuner permettait aux anciens diplômés de se retrouver à Lunik, l’ancien pub de Glendon, pour partager leurs souvenirs. Ces gens se sont réunis en fin de journée pour une soirée des anciens à l’École de traduction. Des célébrations et retrouvailles ont également eu lieu en mai à Ottawa et à Montréal.
Des promenades dans la vallée en juin et septembre ont permis aux randonneurs, amateurs d’histoire et d’architecture de visiter les sentiers de Glendon avec Nancy Dangler, une ancienne professeure du Département de botanique à l’Université de Toronto.
Le 30 septembre dernier marquait la soirée d’ouverture du 50e avec une réception, les retrouvailles des amis de Glendon et certains anciens, un prélude au Gala du 50e présenté le 1er octobre au Manoir Glendon.

Les prix du 50e anniversaire
Lors de cette soirée, Donald Ipperciel et la présidente du gala, Lesley Lewis, ont remis les prix du 50e anniversaire de Glendon à trois diplômés qui, selon un jury de neuf professeurs, ont le mieux représenté le collège universitaire durant les 50 premières années dans trois catégories, Ontario, Canada et international.
Le prix Alteri Saeculo (pour les générations futures) a été remis à Annie Demirjian, directrice de l’École d’affaires publiques et internationales du Collège universitaire Glendon de l’Université York. En 2014-2015, en tant que chef du Groupe des affaires politiques et de la médiation à la Mission de l’ONU en Somalie (ONUSOM), elle était responsable du maintien de la paix, du renforcement de l’État, du dialogue politique et de la réconciliation locale. De 2004 à 2013, elle a dirigé le portefeuille Gouvernance démocratique du PNUD au Moyen-Orient et dans des pays d’Europe de l’Est.

Un prix pour contribution exceptionnelle a ensuite été remis à Russell D. Smith, diplômé de la première cohorte en 1967, qui a gardé de très bons souvenirs de ses années à Glendon. C’est là qu’il a été inspiré par ce qui allait devenir sa mission, tout au long de sa vie : améliorer la valeur offerte à la société par les fonctionnaires du Canada. M. Smith a mené une carrière épanouissante en gérant des programmes de ressources humaines dans plusieurs ministères ontariens, avant de prendre sa retraite en 1988. Pour célébrer le 50e anniversaire de l’obtention de son diplôme, il a créé le Prix du diplômé Russell David Smith en Affaires publiques et internationales, par le biais d’un soutien annuel et un futur legs. Sa devise :
Rendre à Glendon!

Le dernier prix pour réalisations exceptionnelles est revenu à Gregory S. Sorbara, diplômé de 1978, un des directeurs du groupe Sorbara, un regroupement d’entreprises d’aménagement de terrain et de gestion immobilière basé en Ontario. Le public se souvient surtout des 21 ans au cours desquels M. Sorbara a été député au sein de l’Assemblée législative de l’Ontario et a occupé plusieurs fonctions ministérielles, y compris celles de ministre des Finances, ministre des Services gouvernementaux et des Services aux consommateurs, ministre du Travail et ministre délégué à la Condition féminine, ministre des Collèges et Universités et ministre de la Formation professionnelle. En juin 2014, il a été nommé Chancelier de l’Université York.

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