Le Métropolitain

Le Jour des Franco-Ontariens rassemble petits et grands

Le Jour des Franco-Ontariens partage avec toutes les fêtes civiles et religieuses une caractéristique : c’est, d’année en année, somme toute la même chose qui est faite et dite, vue et entendue, célébrée et encensée. Mais comme toutes les autres fêtes à ponctuer le calendrier, le Jour des Franco-Ontariens fait aussi chaud au coeur par ces rites connus qui, de plus en plus, s’incrivent dans les habitudes et les moeurs et qui, chez la jeune génération, l’accompagneront de l’enfance à l’âge adulte.

Il faut dire que cette fête qui va de pair avec la transition de l’été à l’automne n’a de statut officiel que depuis peu de temps, n’ayant été endossée par l’Assemblée législative de l’Ontario qu’en 2010. Autre fait que les discours en cette occasion n’auront pas manqué de rappeler : le drapeau, lui, date de 1975.

Les discours des politiciens et de diverses personnalités de la francophonie ontarienne occupent certes une place importante au cours de cette journée mais il ne s’agit en fait que de la portion congrue de l’événement, l’essentiel reposant entre les mains de la communauté scolaire, au premier chef de laquelle les élèves.

Toujours mis à l’avant-plan, les élèves des écoles élémentaires et secondaires sont au centre des célébrations. Dans bon nombre de villes, il est de mise que l’on demande à de jeunes représentants des conseils public et catholique locaux de se partager à parts égales la vedette, question d’illustrer la dualité scolaire. C’est cependant tous en choeur, sans distinction d’âge ou d’école, que les jeunes entonnent « Mon beau drapeau » et « Notre place », autres classiques incontournables. C’est généralement à ce moment de la cérémonie que l’étendard vert et blanc est hissé afin de souligner à la vue de tous que le fait français est indéracinable.

C’est d’ailleurs ce qu’a souligné Carol Jolin, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, en ce 25 septembre : « D’hier à demain, les francophones de l’Ontario sont là pour rester. Nous avons cultivé ce pays. Nous avons défriché cette province. Nous avons été des bâtisseurs. Nous avons été des partenaires. Nous sommes une force économique. La francophonie est une riche facette de notre société qui continue de façonner notre territoire… notre place. Soyons fiers! Affichons-nous comme Franco-Ontariennes et Franco-Ontariens! »

PHOTO: Rassemblement à l’hôtel de ville de Toronto

Caroline Muroney, ministre des Affaires francophones, s’adresse à l’assistance à Queen’s Park.
Célébration à Brampton
Dignitaires présents aux célébrations à Whitby
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