Le Métropolitain

Le Collège Boréal veut attirer les étudiants des écoles d’immersion

« À l’heure actuelle, une vingtaine d’étudiants issus des écoles d’immersion rejoignent le Collège Boréal. Les 800 écoles d’immersion de la province accueillent 150 000 étudiants. De ce nombre, nous devrions pouvoir en attirer au moins 100 par an. » En quelques mots, le président du Collège Boréal, Denis Hubert-Dutrisac, a expliqué les enjeux de la signature du protocole d’entente entre Canadian Parents for French (CPF) et le Collège Boréal.

L’institution postsecondaire entretient avec CPF des relations cordiales depuis plusieurs années. « Nous avons suivi le développement du Collège Boréal dans la région de Toronto et le Sud-Ouest avec beaucoup d’intérêt », fait remarquer Betty Gormley directrice générale de CPF. Elle fait allusion aux locaux du Collège Boréal, situés au 1, rue Yonge.

« J’aime beaucoup le travail que fait CPF, ils font beaucoup pour le fait français en Ontario », ajoute Denis Hubert-Dutrisac, qui tirera sa révérence en septembre prochain, après des années de bons et loyaux services à la tête du collège.

« Ce protocole d’entente vient ainsi formaliser une entente qui existait déjà entre nous. Maintenant, nous avons un socle sur lequel nous pouvons travailler, déclare Mme Gormley. Nous distribuons dans les écoles un « paquet d’information » sur les études en français. Notamment avec une liste des options en français pour continuer les études après la 12e année. Nous ajouterons le Collège Boréal à cette liste. »

« Notre but est de pouvoir attirer bien plus d’étudiants issus des écoles d’immersion. Si on a fait pendant 12 ans le travail d’apprendre à parler français, c’est dommage de s’arrêter en si bon chemin. Il faut en profiter et continuer, pourquoi pas chez nous? », poursuit Denis Hubert-Dutrisac.

D’un point de vue encore plus pragmatique, cette entente va également permettre un meilleur échange d’information entre les écoles maternelles d’immersion qui cherchent du personnel bilingue et francophone et les étudiants en sciences de la petite enfance de Boréal, formés en français. Un cas pratique qui débouche sur une situation bénéfique pour les deux organismes. Un partenariat gagnant sur tous les plans, finalement.

Photo : Mary Cruden, présidente de CPF, et Denis Hubert-Dutrisac officialisent l’entente

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