Tout d’abord, rendons à César ce qui est à César! À l’heure de la signature de cet article, nous n’avons pas encore lu l’œuvre dont il a été question lors de la deuxième rencontre du programme « Club de lecture » virtuel de la Bibliothèque publique de Toronto (TPL) qui a eu lieu le 23 juillet. Il s’agit du dernier roman intitulé Le ciel par-dessus le toit de l’autrice mauricienne Natacha Appanah.
Voilà pour César. Quant à Peter, Peter Kupidura, animateur de l’événement et spécialiste des services en français au sein du réseau de la TPL, il a ouvert le bal par une présentation aux allures de synopsis avant de laisser la parole aux participants (qui, eux, ont tous lu le livre) afin de partager leur impression sur cette histoire dramatique de famille.
Sauf pour un monsieur Joseph qui trouve le roman « ennuyeux, parce qu’il ne s’y passe rien, bien que l’écriture est belle », toute l’assistance semblait avoir apprécié cette lecture, à l’instar du témoignage de la lectrice Madeleine.
« J’ai beaucoup aimé ce livre, il est écrit avec une telle économie de mots et une telle plume que c’était un réel plaisir de le lire », ou encore à Marie qui affirme avoir été « convaincue par ce roman dès les dix premières pages, malgré le fait de ne pas être une amatrice de romans lyriques ».
Cependant, l’intrigue des intrigues, celle qui a mis tout le monde d’accord, concerne le lieu où ce sont déroulés les évènements de cette histoire, car à en croire tous ces lectrices et lecteurs chevronnés, quand bien même l’autrice a donné quelques indices dans le livre, elle n’a jamais révélé ou nommé cet endroit!
Tout le contraire de L’exil et le royaume d’Albert Camus qui sera discuté dans le cadre de la troisième rencontre du programme, laquelle se tiendra le 13 août prochain.
Pour notre part, tout cela nous a donné envie de partir à la découverte de ce roman, ne serait-ce que pour essayer d’élucider ce mystère spatial. Après tout, le but d’un club de lecture n’est-il pas de faire découvrir des auteurs et des œuvres au public? Alors, mission accomplie.
PHOTO – Peter Kupidura, spécialiste des services en français au sein du réseau de la TPL
SOURCE – Soufiane Chakkouche