Le 19 février dernier, le Club canadien de Toronto tenait coup sur coup deux assemblées générales : la première à titre « extraordinaire » et la deuxième constituant son assemblée annuelle régulière (AGA).
L’assistance s’est d’abord penchée sur des modifications suggérées aux statuts et règlements de l’organisme. L’an dernier, le Club canadien avait changé en profondeur maints aspects de son armature règlementaire et, depuis, la nécessité de procéder à quelques ajustements s’est fait sentir pour parfaire les innovations précédentes.
C’est ainsi qu’au Nathan’s Company Meetings, les membres ont accepté de substituer le Code Morin comme document de référence pour la conduite des réunions. Une période de transition dans le renouvellement du conseil d’administration suite aux élections a été établie et il n’y aura désormais plus qu’une seule personne à la vice-présidence. Qui plus est, le nom officiel de l’organisme ayant été jusque-là Cercle canadien de Toronto, l’assistance a décidé de changer le mot « Cercle » pour « Club », question de rendre les statuts conforment à la réalité du quotidien.
Ces divers changements dûment approuvés par les membres, l’AGA a débuté avec une brève revue des nouveautés de la dernière année. Depuis la saison 2017-2018, le Club canadien a entrepris de diversifier ses activités et de tisser des liens avec la jeunesse. L’organisme poursuit sur cette lancée qui s’est avérée fructueuse.
Ce sont donc de beaux défis qu’auront à relever les administrateurs. Six postes étaient en élection. Lise Béland, Wescar Eliscar et Alexandre Blanchard ont été réélus pour un mandat de deux ans. Le Club canadien pourra aussi compter sur trois nouveaux administrateurs, Jean-François L’Heureux, Joëlle Mulombo et Marie-Josée Primeau, qui eux-aussi épauleront l’organisme de leurs talents pendant deux ans.
Côté financier, le Club canadien a terminé le dernier exercice avec un léger déficit d’environ 5500 $ malgré une croissance des revenus. Ce qui démarque le plus 2018 de 2017 est la tenue du gala RelèveTO, une nouveauté qui a engendré des dépenses de 62 257 $ et des revenus de 71 699 $.
Ce n’est pas sans chamboulement que le Club canadien poursuit sa mission à Toronto, l’innovation et la nécessité de demeurer à la page exigeant parfois de prendre des risques et de rompre avec des habitudes. Cependant, c’est sans heurt et avec succès que le Club canadien parvient à se renouveler, un bilan à mettre au crédit de son équipe enthousiaste.
PHOTO: Les membres ont entériné des changements aux règlements.