Le Métropolitain

Le Cercle de l’amitié ne se laisse pas abattre par la pandémie

COVID ou pas, il faut bien qu’un organisme tienne son assemblée générale annuelle (AGA) si ses échéanciers l’imposent. Le Cercle de l’amitié s’est donc livré à cet exercice le jeudi 17 septembre, en mode virtuel il va sans dire.

« Ça a été une année pas comme les autres », a commenté le président Richard Caumartin. À cet euphémisme a succédé une énumération des nombreux défis que l’organisme a dû relever mais qui, heureusement, ne mettent aucunement en danger sa viabilité.

La fermeture temporaire des garderies a été le coup le plus dur que le Cercle ait dû encaisser au cours des derniers mois. Le conseil d’administration et la direction générale se sont creusé les méninges pour pallier cette situation. Ils ont réussi à conserver la majorité des employés qui se sont fait offrir plusieurs ateliers d’apprentissage et de formation en vue d’améliorer la qualité de leur travail.

M. Caumartin a d’ailleurs tenu à exprimer ses remerciements et ses félicitations à la directrice générale de l’organisme, Lauraine Côté, pour sa gestion de la crise.

Dans l’ensemble, le Cercle de l’amitié s’est efforcé de rester en contact avec ses membres et de diversifier son volet culturel, une initiative limitée par la pandémie.

Le président a terminé la présentation de son rapport en rappelant que l’organisme célébrera ses 50 ans en 2023.

Lauraine Côté a elle aussi présenté son rapport, un tour d’horizon chronologique des activités de la dernière année qui, malgré tout, a été fructueuse à maints égards.

En effet, il ne faut pas oublier que ce retour en arrière couvrait la période 2019-2020. Mme Côté a donc évoqué la présentation de la pièce de théâtre conceptuel Les Tempêtes du siècle, les levers de drapeaux du Jour des Franco-Ontariens, le souper-partage de novembre, la fête de Noël des enfants et celle pour les adultes avec le spectacle de l’ensemble Les Voix du cœur et du groupe folklorique Les Cuillères à Carreaux, le Carnaval Joie de vivre en février avec le concert du groupe Hey Wow, etc.

C’est à partir de mars qu’au Cercle de l’amitié – comme partout ailleurs – que tout a dérapé. La directrice générale est revenue sur ces mois difficiles qui auront tout de même vu, le 6 juillet dernier, la réouverture des garderies dans le respect des mesures sanitaires.

L’adoption des états financiers était également au programme de la soirée. En dépit d’une année remplie de défis de toute sorte, l’organisme a tout de même connu une augmentation de ses produits et de ses charges.

Mme Côté a aussi fait connaître ses prévisions budgétaires à l’assistance. Elle anticipe une diminution des revenus au niveau du bingo, des garderies et de la membriété mais croit cependant que les subventions demeureront sensiblement les mêmes. Quant aux dépenses, elles seront différentes et seront principalement en lien avec des activités virtuelles pour les mois à venir.

Au chapitre des élections, Richard Caumartin a été réélu au poste de président et Rajiv Bissessur à celui de secrétaire. Joséfa David et Patrick Eustasie ont aussi été réélus au conseil d’administration qui s’est également enrichi d’une nouvelle recrue, Kiran Servansing.

Le Cercle de l’amitié s’est fait ralentir par la pandémie, mais celle-ci n’a manifestement pas découragé les dirigeants de cet organisme capable de résilience. C’est peut-être là ce qu’il faut retenir de l’AGA 2020.

PHOTO (archives Le Métropolitain) – La directrice générale Lauraine Côté

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