Le Métropolitain

Le Cercle de l’amitié fait un pacte avec Le Diable à Cinq

Après des mois passés entre quatre murs, on en serait sans doute venu à oublier que c’est le temps de l’année normalement consacré aux carnavals d’hiver, souvent inspirés de celui qui, depuis bientôt 70 ans, rassemble – en temps normal – les résidents de la ville de Québec. Heureusement, le Cercle de l’amitié de Mississauga était, encore une fois cette année, fidèle au poste pour offrir une programmation festive et mettre en avant les traditions hivernales, durent-elles être célébrées bien au chaud à la maison!

L’organisme avait fait appel au groupe québécois Le Diable à Cinq pour mettre de l’ambiance au cours de la soirée du 20 février. Avant que les musiciens ne livrent leur spectacle intitulé Debout, le président du Cercle de l’amitié, Richard Caumartin, a présenté la formation et adressé ses remerciements à Dan Zein, agent de projet, et Lauraine Côté, directrice générale, pour leur excellent travail.

« Lâchez-vous lousse dans votre salon, c’est le party qui commence! », a lancé Éloi Gagnon-Sabourin. Le claviériste de la formation était accompagné sur scène de Samuel Sabourin, violoniste, Félix Sabourin, accordéoniste, Rémi Pagé, violoniste, et André-Michel Dambremont, guitariste. Le Diable à Cinq a, comme il est facile de le deviner, des racines familiales et tire ses origines de Ripon, un petit village de l’Outaouais. Leur concert Debout se base sur leur album du même nom, le deuxième du groupe après Sorti de l’enfer.

Les joyeux folkloristes ont, pendant plus d’une heure, fait voyager l’assistance ça et là au Québec en passant bien sûr par leur coin de pays. Les thématiques archétypiques de la chanson traditionnelle canadienne-française se sont succédé : l’amour, la nature, la boisson, l’incontournable curé de campagne… Le Diable à Cinq compte à son registre aussi bien des chansons originales que des classiques que les membres de la formation livrent dans chaque cas avec enthousiasme.

L’accent était fréquemment mis sur la composante instrumentale de leurs chansons. Les arrangements s’ancraient le plus souvent dans le terroir musical qui caractérise le Québec depuis des générations tout en réservant de temps à autres quelques surprises au public.

Après un pot-pourri de chansons d’hier à aujourd’hui, le rideau est tombé sur cette prestation virtuelle du Diable à Cinq adressée aux francophones de la région de Peel. Le Cercle de l’amitié a à nouveau réussi, avec ce spectacle endiablé, à exorciser la morosité du confinement en attendant de pouvoir réunir à nouveau son monde lorsque ce sera possible.

PHOTO – Les membres de la formation ont offert un concert épatant.

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