Plus d’un Canadien sur sept est âgé de plus de 65 ans. Dans 25 ans, cette proportion aura grimpé à un sur quatre. Ce n’est donc pas une surprise de constater que le gouvernement fédéral offre des programmes pour aider la société à faire face au vieillissement de la population. L’un d’eux se nomme Nouveaux Horizons et a pour raison d’être de financer des projets permettant aux aînés de profiter de la qualité de vie de leur communauté et d’y contribuer à leur façon.
À Mississauga, le Cercle de l’amitié est depuis longtemps « abonné » aux possibilités offertes par ce programme. L’organisme s’adresse aux francophones de Peel et Nouveaux Horizons est souvent l’occasion de rassembler les jeunes et les aînés de cette région. En effet, les élèves du secondaire sont parfois invités à faire du bénévolat auprès des participants plus âgés et l’occasion leur en a encore une fois été donnée lors d’une activité tenue le 23 octobre dernier.
Un atelier de dessin et de peinture attendait alors la trentaine de personnes qui s’étaient rassemblées dans le cadre de Nouveaux Horizons. Des élèves de l’École secondaire catholique Sainte-Famille ont joué de la musique, fait le service aux tables pendant le repas et se sont joints aux aînés lorsque ceux-ci ont été invités à faire leur autoportrait. Les participants, à l’aide d’un petit guide préparé par Mireille Coulombe-Anifowose, se sont exercés à tracer les principales caractéristiques de leur visage en s’aidant d’un miroir pour ensuite ajouter de la couleur à leur dessin.
L’activité se voulait davantage une occasion de socialiser et de s’amuser que de se préparer à devenir un grand artiste. Néanmoins, les aînés ont appris quelques techniques de base qui, de leurs propres aveux, leur serviront lorsque viendra le temps de bricoler avec leurs petits-enfants.
Il s’agissait d’ailleurs là de l’objectif principal de cette activité : permettre aux aînés de développer des talents et des aptitudes qu’ils pourront transmettre à leur tour. Après les arts picturaux, le prochain atelier portera sur la description écrite de soi, toujours avec l’intention d’apprendre et ensuite d’enseigner, un concept qui sera maintenu à chaque rencontre.
De l’avis de Lauraine Côté, directrice générale de l’organisme, le Cercle de l’amitié devrait connaître une année plus dynamique puisque davantage de membres du conseil d’administration sont impliqués dans l’organisation des activités. La francophonie demeure donc bien vivante dans Peel et, grâce au Cercle de l’amitié, elle unit toutes les générations.