Le Métropolitain

L’activité physique et le contrôle du diabète

Le mardi 12 janvier, le Centre francophone du Grand Toronto a accueilli Nathalie Côté, infirmière en diabète pour un webinaire sur l’activité physique et le contrôle du diabète. C’était le premier de deux présentations pour ceux qui veulent en connaître davantage sur cette maladie chronique.

Pour ce premier atelier, l’infirmière a offert ses conseils pour faire de l’activité physique sécuritaire en tant que diabétique. D’abord, elle conseille de parler à son médecin pour s’assurer de bien commencer. Les personnes ayant des problèmes aux yeux surtout doivent se renseigner, car l’exercice peut nuire aux vaisseaux sanguins sensibles de l’œil.

Puis, il faut commencer tranquillement et écouter son corps. Mme Côté ajoute que faire de l’exercice à deux ou en groupe, en plus d’être une sécurité contre les imprévus, est bénéfique pour l’aspect social aussi. Pendant l’entraînement, il est important d’avoir des papiers d’identité sur soi et de rester hydraté.

Pendant un entraînement, le danger pour les diabétiques est de faire de l’hypoglycémie. Étant donné que les muscles se nourrissent de sucre, l’activité physique entraîne une augmentation de l’utilisation de glucose par le corps et augmente aussi la sensibilité à l’insuline. La combinaison de ses éléments peut parfois trop faire baisser le taux de sucre dans le sang.

Mme Côté recommande un simple jus sucré ou une boisson gazeuse si le taux de sucre du sang descend en bas de 4 mmol/L. Pour les personnes atteintes de diabète de type 1, elle conseille de ne pas faire d’activité à jeun et d’éviter l’injection dans le muscle qui a été travaillé durant l’entraînement.

La Société canadienne de physiologie de l’exercice recommande 150 minutes d’exercice par semaine pour tous les adultes. L’infirmière réitère l’importance de l’exercice qui fournit une panoplie de bienfaits au corps et qui aide à prévenir les complications rattachées au diabète.

Les participants ont posé des questions concernant certains aliments et ont appris entre autres que les bananes, à 30 g, sont très sucrées et compte pour deux portions. Quant au beurre d’arachide, une cuillère à soupe représente la portion de 15 g. L’infirmière confirme qu’il faut se situer aux alentours de 60 g de glucides par repas et rester entre 4,5 et 6,5 mmol/L comme taux de sucre dans le sang pour une santé optimale.

Le prochain webinaire sera offert via Zoom le mardi 26 janvier. Mme Côté décortiquera les glucides et expliquera comment lire les étiquettes qui sont parfois trompeuses.

SOURCE – Élodie Dorsel

PHOTO – Un lecteur de glycémie

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