C’est dans les locaux du RLISS du Centre-Toronto que, le lundi 4 décembre, l’ACFO-Toronto tenait son assemblée générale annuelle (AGA). L’organisme, dont l’acronyme signifie « Association des communautés francophones de l’Ontario », entend bien être à la hauteur de son nom en contribuant à la vitalité et à la cohésion de la francophonie locale par l’entremise d’un plan stratégique ambitieux.
Mais avant de prendre connaissance de ce document, la quarantaine de participants à l’AGA ont été invités à socialiser autour de quelques hors-d’oeuvre à l’occasion d’une activité de réseautage offerte par la Fondation franco-ontarienne. En pleine campagne de financement, la fondation souhaitait renforcer ses liens avec la communauté torontoise et une présentation sur son mandat et ses programmes figurait d’ailleurs à l’ordre du jour de l’AGA.
Le président du conseil d’administration de l’ACFO-Toronto, Constant Ouapo, a souhaité la bienvenue à l’assistance et, passé les formalités des premiers points à l’ordre du jour, a fait un bref bilan de la dernière année en termes de réalisations et d’activités. Mais c’est davantage sur la présentation du plan stratégique quinquennal que le président a cherché à attirer l’attention de l’assistance et sur lequel il s’est longuement attardé.
Ce plan, qui orientera les démarches de l’ACFO-Toronto de 2018 à 2023, s’articule autour de quatre axes prioritaires : l’engagement politique, les connections communautaires, l’intégration socioéconomique et le renforcement des capacités et, pour finir, la mobilisation des ressources. Chacun se décline en objectifs stratégiques, en pistes d’action et en mesures d’impact. En gros, il s’agira pour l’organisme d’accroître l’influence des francophones et de renforcer les liens qui les unissent tout en contribuant à améliorer leurs conditions d’existence en ce qui touche notamment à leur intégration et à leur employabilité.
Ce vaste programme ne pourra s’accomplir que si l’ACFO-Toronto dispose des moyens de ses ambitions. C’est pourquoi l’organisme compte également se doter d’un bureau, d’un personnel permanent et d’une équipe de bénévoles. Cependant, comme la présentation des états financiers l’a révélé, l’ACFO-Toronto ne dispose que de quelques centaines de dollars en banque, ce qui laisse entrevoir tout le chemin qui reste à accomplir avant d’en arriver à ces objectifs.
Suzanne Copping et Gilles Marchildon, respectivement directrice générale et vice-président de la Fondation franco-ontarienne, se sont ensuite adressés à l’assistance. Cet intermède dans le déroulement de l’AGA a permis aux gens présents de mieux comprendre la portée du mandat de la fondation dont la mission est d’appuyer financièrement la réalisation d’initiatives qui assurent la vitalité de la francophonie ontarienne.
L’organisme chapeaute 54 fonds de dotation couvrant un large éventail de domaines : les arts, le patrimoine, la santé, l’économie, la jeunesse, les aînés, etc. Divers programmes permettent de financer les projets répondant aux critères de sélection de la fondation pour laquelle la population est invitée à contribuer de diverses manières.
Ce sont par les élections que l’AGA s’est terminée. Nathalie Nadon a ainsi fait son entrée au conseil d’administration où elle a rejoint Housseyn Belaiouer, Marine Rigal, Benjamin Ngoran, Marino Miguela, Guy Lucas, Richard Kempler, Constant Ouapo et Tharcisse Ntakibirora.
L’ACFO-Toronto tourne donc la page sur une autre année et s’apprête à en entamer une nouvelle qui promet d’être pleine de défis.
PHOTO : Plus de quarante personnes ont assisté à l’AGA.