Le 12 novembre dernier, l’ACFO-Régionale Hamilton tenait son assemblée générale annuelle en présence de quelques membres et observateurs. L’organisme connaît un regain d’activité depuis quelque temps et ce n’était là que le début de vastes projets dont l’assistance a pu prendre connaissance.
La présidente, Tracie Daigle, ayant dû démissionner il y a environ deux mois pour des raisons personnelles, c’est le vice-président David Mbaya Kabamba qui s’est en premier lieu adressé à l’assistance en remerciant tous ceux qui ont contribué à redonner toute sa vitalité à l’organisme. Selon lui, l’ACFO dispose désormais d’une crédibilité et d’une solidité qui lui ont ouvert bien des portes. « Cette crédibilité a permis que certains partenaires acceptent de faire des projets avec nous », a rappelé le vice-président avant de céder la parole à Sébastien Skrobos, agent de développement.
M. Skrobos a d’abord souligné la présence de Sylviane Somda qui, la veille, endossait les responsabilités d’assistante en gestion de projet et développement. Ayant déjà une expérience dans le secteur communautaire, elle aidera désormais l’ACFO-Régionale Hamilton à poursuivre l’atteinte de ses objectifs.
L’agent de développement a ensuite fait le bilan des activités de la dernière année administrative. La visibilité et la circulation des informations sont des préoccupations majeures de l’organisme qui a multiplié sa présence sur les médias sociaux. L’ACFO s’occupe également de la gestion et de la promotion du site hamiltonenfrancais.ca et a mené une campagne de sensibilisation sur internet pour inviter les francophones à se faire plus visibles en ligne. En dehors de la sphère numérique, la tenue de la Journée des Franco-Ontariens fut aussi, au-delà de la variable festive, une belle occasion de s’afficher.
L’immigration est également un champ d’activité privilégié de l’ACFO et Sébastien Skrobos a fait le détail des évènements touchant à l’intégration des nouveaux arrivants auxquels a collaboré l’organisme. L’ACFO participe aussi à divers comités municipaux ayant l’immigration pour objet.
Dans un tout autre ordre d’idée, une consultation a été menée auprès des jeunes francophones de Hamilton pour connaître leur opinion au sujet de la création d’un centre communautaire qui leur serait consacré. Finalement, dans le département organisationnel, l’ACFO peut se créditer de la tenue de deux journées de réseautage pour le personnel de langue française des organismes anglophones, de sa participation à la réorganisation de la Table francophone de Hamilton et de la formation offerte aux dirigeants de son conseil d’administration par le Centre canadien de leadership.
Noël Lauzon a ensuite fait la présentation des états financiers. Ceux-ci reflétaient le nombre grandissant d’activités auxquelles l’organisme participe, les subventions qui les accompagnent et, de manière générale, la bonne santé de l’ACFO.
Côté subvention d’ailleurs, celle de Patrimoine Canada s’étire jusqu’en 2017, ce qui permet à l’organisme de planifier sur un horizon plus lointain. Sébastien Skrobos a mentionné à l’assistance cinq grands projets qui, avec la poursuite des activités habituelles, feront partie de la programmation à venir. L’ACFO entend ainsi explorer l’idée d’une entreprise sociale, un café francophone qui, tout en générant des profits, constituerait un programme d’employabilité.
Un partenariat avec l’Entité 2 est également à l’étude pour la location d’un bureau à Cambridge à raison d’une journée par mois. En effet, le territoire de l’ACFO-Régionale Hamilton ne se confine pas à la ville dont elle porte le nom mais englobe aussi les comtés de Brant, Waterloo, Wellington, Halton et Haldimand-Norfolk. L’organisme souhaite développer des services là où il était peu présent jusqu’à maintenant. Relancer le Regroupement des dirigeants et intervenants francophones, sorte de Club Canadien local, est également dans la mire de l’ACFO, tout comme le maintien des efforts en matière de visibilité et d’attraction des immigrants.
Après quelques changements aux statuts et règlements pour les rendre conformes à la Loi de 2010 sur les organisations sans but lucratif, les élections ont permis à Éli Kabeya Mfuamba, Jérôme Pommier, Marie-France Tousignant et Monica Creelman de joindre le conseil d’administration. Raymond Therrien, Noël Lauzon et David Mbaya Kabamba y complètent leur mandat et n’étaient pas en élection.