Le Métropolitain

L’ACÉPO ouvre son premier siège social à Toronto

L’Association des conseils scolaires des écoles publiques de l’Ontario (ACÉPO), qui rassemble les quatre conseils scolaires publics francophones de la province, a ouvert son premier bureau à Toronto le 6 juin dernier.

Vous n’avez probablement jamais entendu parler de l’ACÉPO et franchement, rien de surprenant. L’Association des conseils scolaires des écoles publiques de l’Ontario a pourtant 16 ans d’existence et vient finalement d’acquérir son premier bureau. Situé rue University, dans un grand édifice en verre, il y flotte pour l’instant l’atmosphère neuve et fraîche des bureaux qui ne sont pas encore utilisés. Des ordinateurs flambant neufs trônent sur des bureaux. La moquette est grise, les murs sont blanc-cassé. 

Concrètement, qu’est-ce que l’ACÉPO, si ce n’est un acronyme de plus dans la galaxie administrative de l’Ontario français? C’est une association qui rassemble les quatre conseils publics francophones de l’Ontario. Et que fait-elle? Pour tenter d’apporter un élément d’éclairage, laissons la parole à son président, Denis Labelle : « Notre premier succès, c’est certainement la réussite des élèves francophones qui ont les meilleurs résultats de l’Ontario. » Mais encore? « L’ACÉPO est un organisme négociateur central. » On se rapproche.

« Nous sommes un organisme politique », souligne la directrice, Louise Pinet, qui fut pendant 15 ans la seule employée de l’association. Aujourd’hui, elle est aidée par deux autres employées, dont une chargée de communication. Elle se réjouit de la proximité des ministères, de l’hôtel de ville et de Queen’s Park, que l’on aperçoit de la fenêtre d’un des bureaux.

Le but de l’association est de défendre et d’encourager l’enseignement public en français en Ontario. Une association catholique équivalente existe et elle a déjà pignon sur rue à Toronto. Pour l’ACÉPO, c’est le tout premier siège social, et ça se fête. Chocolats gracieusement distribués aux visiteurs, bénévoles au rez-de-chaussée, présence du commissaire aux services en français, etc.

Sylvie Landry, conseillère scolaire à Viamonde, rappelle l’importance d’avoir « une place ». « Cela fait plus professionnel », ajoute-t-elle. « L’association est visible maintenant », glisse Louis Kdouh, vice-président de la PPE, et qui a ses trois enfants à l’école Carrefour des Jeunes de Brampton. Manière de dire que l’association était invisible et que d’ailleurs, personne ou presque n’en avait entendu parler. Comme quoi, vous n’êtes pas les seuls.

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