Le Métropolitain

L’accord économique et commercial entre le Canada et l’Europe stimulera l’immigration francophone

La nouvelle Chambre de commerce France-Canada de l’Ontario (CCFCO) présentait son premier événement le 1er février dernier dans les bureaux de Cap Gemini Canada à Toronto. Devant quelques-uns de ses membres, l’organisme a dévoilé les résultats d’une étude sur les possibilités qu’offre l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et les pays de l’Union européenne (UE). Le document, préparé par la firme d’avocats spécialistes de l’immigration Green and Spiegel, explique les occasions d’affaires, la mobilité professionnelle et l’immigration francophone en Ontario.

L’AECG entre le Canada et les 28 pays de l’UE est en vigueur depuis septembre 2017. Cet accord de libre-échange « réduit quasiment à rien les tarifs douaniers entre l’UE et le Canada », explique Marc Trouyet, consul général de France à Toronto. L’accord facilitera les procédures d’immigration pour les gens d’affaires, les investisseurs et les salariés des entreprises européennes qui désirent venir s’installer en Ontario.

L’AECG est de loin l’une des initiatives commerciales les plus ambitieuses du Canada. Il fixe de nouvelles normes pour le commerce des biens et des services, les obstacles non tarifaires, l’investissement, les marchés publics ainsi que d’autres secteurs comme le travail et l’environnement. Il ouvre de nouveaux marchés aux exportateurs canadiens sur le territoire de l’Union européenne, la deuxième économie mondiale. L’UE est aussi le deuxième partenaire commercial du Canada après les États-Unis, en plus d’être le deuxième marché mondial pour les importations de marchandises.

Une délégation de cinq jeunes députés européens était d’ailleurs de passage à Toronto et a participé à l’événement organisé par la Chambre de commerce France-Canada. Il s’agit de Hervé Berville (Côtes-d’Armor), Coralie Dubost (Hérault), Sacha Houlie (La Vienne), Guillaume Kasbarian (Eure-et-Loir) et Olivier Veran (Isère). Aussi présents, l’auteur de l’étude Stephen Green, la directrice générale de la CCFCO, Riva Walia, le responsable des relations politiques et parlementaires de l’ambassade du Canada en France, Marc Berthiaume et le Consul général de France à Toronto, Marc Trouyet.

L’AECG porte pratiquement sur tous les secteurs et les aspects des échanges commerciaux entre le Canada et l’UE, avec pour objectif d’éliminer ou de réduire les obstacles au commerce. Cela va des droits de douane aux normes de produits, et de l’investissement aux attestations professionnelles, en passant par de nombreux autres secteurs d’activité. En raison de sa portée, y compris un meilleur accès aux marchés de l’UE pour les marchandises et les services, l’AECG procure des avantages réels aux Canadiens, en plus de contribuer à la prospérité à long terme du Canada.

L’AECG entre le Canada et l’UE va créer des emplois, renforcer les relations économiques et stimuler le commerce du Canada avec le deuxième marché mondial. L’AECG est un accord de libre-échange progressiste qui couvre pratiquement tous les secteurs et facettes de la relation commerciale Canada-UE dans le but d’éliminer ou de réduire les obstacles au commerce. Stephen Green conclut son rapport en disant : « Il y a une variété d’options en immigration disponibles pour les Français intéressés à vivre au Canada. De même, les compagnies intéressées à prendre le dessus devraient disposer des nouvelles allocations de l’AECG pour la migration commerciale. Toronto semble peut-être éloigné de Paris, mais l’AECG a ouvert de nouvelles portes qui rapprocheront plus que jamais la France et le Canada ».

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