Le Métropolitain

La pluie refroidit les ardeurs des visiteurs à la Franco-Fête

La 36e édition de la Franco-Fête de Toronto était présentée les 23 et 24 juin derniers au Centre Harbourfront mais la pluie s’est invitée durant les prestations du samedi causant toutes sortes de problèmes et de déception autant pour les organisateurs que pour les organismes exposants et les commerçants espérant faire de bonnes affaires. Le lancement a eu lieu la veille, le 22 juin au soir où les organisateurs avaient invité le groupe torontois de musique cajun Swamperella au bar The Painted Lady.

Mais durant le weekend, pour nuire encore plus au rendez-vous annuel des franco-torontois, d’autres événements d’envergure étaient prévus simultanément au centre-ville de la Ville Reine, soit les activités entourant le défilé de la Fierté gaie, les festivals de jazz et Luminato.

En après-midi le samedi, la première prestation sur la petite scène UNIS au Centre Harbourfront mettait en vedette le conteur Le Père Garneau qui, bien malgré lui, a donné son spectacle devant une demi-douzaine de personnes courageuses qui n’ont pu rester jusqu’à la fin, la pluie s’intensifiant davantage. Puis le groupe Kizaba a profité d’une brèche entre les nuages pour attirer une vingtaine de personnes près de l’estrade avec leur musique électronique afro-house congolaise qui a fait danser la foule jusqu’à ce qu’un orage plus intense vienne vider le site et arrêter la prestation musicale. Plutôt désolant comme spectacle puisque le groupe avait réussi, malgré un temps plutôt morose, à mettre une atmosphère de fête autour du site.

En fin d’après-midi, le président de la Franco-Fête, Richard Kempler, recevait dans la terrasse intérieure du Centre Harbourfront les députées fédérales Mona Fortier d’Ottawa-Vanier et Julie Dabrusin de Toronto-Danforth pour un cocktail avec des invités représentant la communauté francophone. Les deux députées venaient présenter le Plan d’action pour les langues officielles 2018-2023 du gouvernement fédéral et profiter de cette opportunité pour entendre les gens de la région afin de mieux répondre à leurs besoins.

Puis en soirée, sous le chapiteau de la grande scène, une foule plutôt modeste comparé aux années passées ont assisté aux concerts des groupes Les Rats d’Swompe, H’Sao et de la tête d’affiche, Les Colocs. Ces derniers ont chanté les grands succès qui les ont rendus célèbres. Le festival présentait également une programmation familiale le dimanche matin avec l’auteure-interprète Jojo, Le Pére Garneau, l’un des conteurs les plus en demande dans la francophonie ontarienne et Daniel Richer qui raconte des histoires autochtones. Pour les directeurs de la Franco-Fête, qui ont reçu la confirmation de leur financement annuel à seulement deux semaines de l’événement cette année, les nombreux obstacles et défis rencontrés pour cette édition 2018 alimenteront certainement les conversations pour les préparatifs de la prochaine édition.

 

PHOTO: Les Rats d’Swompe

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