Le Métropolitain

La pérennité franco-ontarienne au cœur des débats au congrès de l’AFO

Richard Caumartin

La francophonie de toute la province a convergé vers Richmond Hill du 27 au 29 octobre pour le congrès annuel de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO). Sous le thème de la Pérennité franco-ontarienne, le programme des trois jours d’activités était plutôt chargé, mais « conçu selon les recommandations des membres de l’organisme », expliquait Peter Hominuk, directeur général de l’organisme.

« C’est avec une grande fierté et un enthousiasme débordant que je vous accueille en ma qualité de président de l’AFO pour la première fois, à l’occasion de ce congrès annuel marquant notre retour en présentiel. Cet événement revêt une importance capitale pour tous les francophones et francophiles de l’Ontario avec des ateliers sur mesure, plénières politiques, conférences, panels, reconnaissance et célébration, ainsi que des moments de détente. Rien n’a été laissé au hasard pour offrir à notre communauté l’opportunité de célébrer pleinement sa pérennité », a déclaré Fabien Hébert.

Le matin de l’ouverture du congrès, plusieurs personnalités politiques étaient invitées à s’adresser à l’auditoire dont Mona Fortier (députée fédérale d’Ottawa-Vanier), Guy Bourgouin (député provincial de Mushkegowuk Baie-James), David West (maire de Richmond Hill) et la ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney.

« Les francophones prennent aujourd’hui toute la place qui leur revient au sein de notre belle province, déclare Mme Mulroney, et il y a de quoi être très fier. Notre francophonie se caractérise par son niveau d’éducation, sa diversité et son ouverture sur le monde. Elle s’illustre également par son dynamisme, son engagement et sa résilience.

« Cette année, nous avons franchi une étape importante avec l’entrée en vigueur du Règlement sur l’offre active de services en français. C’était d’ailleurs l’une des revendications historiques de nos partenaires de l’AFO. Ce Règlement prescrit notre mesure que les fournisseurs de services doivent appliquer pour offrir des services en français de façon proactive. Évidemment, pour proposer ces services, il est essentiel pour nous d’avoir des travailleurs francophones. La main-d’œuvre francophone demeure un enjeu crucial. Nous y travaillons avec nos partenaires du ministère des Collèges et Universités, du ministère de la Santé ainsi que le gouvernement fédéral afin de créer des corridors d’immigration. »

« Je suis heureuse et enthousiaste de constater que vous avez à cœur de mobiliser ce qui nous caractérise pour bâtir l’avenir de l’Ontario. Votre présence ici témoigne d’un appui inestimable envers les francophones de la province qui, depuis plus de quatre siècles, font vibrer leur langue et progresser leur communauté dans un esprit d’entraide et d’engagement. C’est donc un honneur et un privilège de travailler avec chacun d’entre vous sur cet emballant chantier que représente la pérennisation de notre francophonie. Je vous souhaite un excellent congrès. »

À la suite des discours, la sénatrice indépendante de l’Ontario, Lucie Moncion, a offert une conférence sur la « Pérennité : fierté franco-ontarienne » au cours de laquelle elle a parlé, entre autres, de son parcours, des influences familiales et professionnelles et du fait que la langue française est la cinquième langue la plus utilisée dans le monde.

Pendant ce temps, les participants au congrès pouvaient visiter la foire des partenaires de l’AFO et se rendre à l’un des ateliers de leur choix en après-midi. Un cocktail réseautage était au programme en début de soirée, suivi d’un souper et de l’animation.

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