Le Métropolitain

La parole est aux auditeurs à Radio-Canada

Les auditeurs de la matinale à Radio-Canada Y’a pas deux matins pareils n’en croyaient sans doute pas leurs oreilles. Où étaient donc passés les chroniqueurs habituels de l’émission en ce beau matin de rentrée? En lieu et place de Marjorie Murphy et de Jean-Philippe Brière, on pouvait entendre Alison Vicrobeck, Yasmina Bale, Nico Pevy et Rachel-Shelly Sasson parler de vie pratique, de culture et de sport. 

À l’occasion du lancement de la 50e année d’existence de la station francophone du diffuseur national à Toronto, on avait invité des auditeurs pour épauler Yves-Gérard Mehou-Loko, l’animateur d’Y’a pas deux matins pareils. 

« Nous voulions célébrer la relation de proximité avec nos auditeurs, un élément clé dans notre démarche. À l’ère numérique, la radio ne se fait plus à sens unique. Les oreilles et les yeux des auditeurs peuvent aussi alimenter nos émissions en contenu. On se rend mieux compte par la même occasion de ce qu’ils souhaitent entendre à la radio », déclarait en substance Robert Renaud, le directeur de la région de l’Ontario. À titre d’exemple, il mentionnait qu’en juin dernier un auditeur fut en mesure de les appeler d’un avion d’Air Canada lors d’un incident à bord. L’auditeur put rendre compte à la minute près du déroulement de cet événement. M. Renaud tenait par ailleurs à souligner l’importance du « 2e écran », à savoir la tablette ou le téléphone intelligent que la grande majorité des auditeurs ont aujourd’hui en leur possession. Les fidèles auditeurs de Y’a pas deux matins pareils sont ainsi fréquemment encouragés à laisser des commentaires ou des « j’aime » sur la page Facebook de l’émission. 

Pour Alison Vicrobeck, la radio n’était pas territoire totalement inconnu. Cette jeune francophone a déjà animé une émission et des chroniques sur les ondes d’une radio communautaire torontoise. Elle a aussi participé à Toronto à une série de reportages effectués par des jeunes sur la vie multiculturelle à l’antenne de Radio-Canada. Ce matin-là, elle parlait du projet de musée virtuel que mène le Musée royal de l’Ontario en collaboration avec Google. 

Yasmina Male souhaitait parler de santé mentale chez les jeunes, un sujet d’actualité en cette semaine de rentrée scolaire. Toute émue à la sortie du studio, elle avouait qu’elle envisage peut-être d’animer une radio scolaire dans son école. 

Quant à Nico Pevy, les quatre minutes d’antenne qui lui furent accordées suffirent à peine pour parler de sa découverte du AT&T Stadium, l’immense enceinte sportive ultra moderne que l’équipe de football américain des Cowboys de Dallas s’est fait construire. Fidèle auditeur de l’émission, ce Franco-Australien installé dans la Ville reine depuis quatre ans sauta sur l’occasion quand il entendit qu’on recherchait un chroniqueur sportif d’un jour. 

Rachel-Shelly Sasson n’hésita pas une seconde à effectuer le voyage au centre-ville depuis Richmond Hill aux toutes premières lueurs du jour pour parler de La mauvaise mère, un livre de l’auteure Marguerite Andersen. Mme Sasson préfère la radio aux autres médias, car elle l’écoute tout en faisant autre chose. 

Radio-Canada mise sur la consolidation en matière de programmation en cette année anniversaire. Les lève-tôt de Toronto retrouveront donc Y’a pas deux matins pareils, trois heures quotidiennes d’informations et de chroniques locales entre 6 h et 9 h. L’heure de pointe, une émission animée par Line Boily, continuera de les accompagner lors du retour à la maison entre 15 h et 18 h. Midi trente Ontario couvrira les informations provinciales à la radio, alors que le Téléjournal Ontario en fera de même à la télévision. 

Pour plus de renseignements sur la programmation de Radio-Canada en Ontario : http://ici.radio-canada.ca/ontario

Photo : L’équipe de Y’a pas deux matins pareils et les chroniqueurs d’un jour

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