Le Métropolitain

La Loi sur les services en français fête ses 30 ans!

Il y a déjà 30 ans, la Loi sur les services en français (LSF) ou Loi 8 était mise en place par le gouvernement ontarien pour assurer certains services essentiels à la communauté dans les régions où le nombre de francophones était suffisant.

Aujourd’hui, la Loi 8 est désuète et les citoyens d’expression française de plusieurs communautés dans la province sont mal desservis, voire pas du tout.

Le commissaire aux services en français, François Boileau, a déposé un rapport en juin dernier pour revoir la LSF. Dans ce document, il traite l’absence d’offre active sur le terrain comme une lacune majeure.

« L’offre active de services en français est une condition nécessaire afin que le droit des Ontariens à recevoir leurs services en français soit respecté. Les Ontariens d’expression française, comme leurs concitoyens anglophones, doivent pouvoir communiquer dans leur langue sans que cela n’entraîne un inconfort, un malaise, des réactions négatives ou des conséquences fâcheuses sur la qualité des services reçus », précise M. Boileau.

Même si la Loi ne mentionne pas explicitement le droit des francophones à obtenir activement les services dans leur langue, il n’en demeure pas moins que certains intervenants ont fait de l’offre active la norme en matière de services, ce dont le commissaire se réjouit. Toutefois, en l’absence d’une mention explicite de cette obligation dans la Loi, les progrès stagnent. Tout au long de cette journée, nous soulignerons le 30e anniversaire de la LSF avec un bilan de sa courte histoire et son impact dans les communautés du Centre-Sud-Ouest.

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