Le Métropolitain

La littérature francophone prend sa place au festival Word On The Street

Les amoureux de livres et de la lecture se sont donné rendez-vous au centre Harbourfront le dimanche 24 septembre pour la 28e édition de Word On The Street. Pour la première fois cette année, il y avait deux nouvelles sections : autochtone et langue française.

La communauté francophone est venue en force pour sa première participation avec des kiosques tels que celui de la librairie Mosaïque, du Collège Boréal, de La forêt de la lecture (festival de lecture pour enfants), de l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français et du Salon du livre de Toronto.

À cela s’ajoutent le kiosque de TFO avec Idello et même une « scène franco TFO ». C’est sur cette scène que se sont retrouvés une vingtaine d’auteurs francophones de 11 h à 16 h 30. Il y en avait pour tous les âges. Le matin, c’était pour les plus jeunes avec des auteurs tels que Fanny Britt, Karine Gottot, Maxime Cyr et Alex A.

Pour ces auteurs, c’était un grand plaisir de se retrouver à ce festival. « L’ambiance est comme survolté. Le fait que ce soit à l’extérieur, c’est assez festif », indique Fanny Britt. « On sent qu’à Toronto, il y a une explosion de francophones et de francophiles. On voulait être là pour profiter de ça », confie Karine Gottot.

Les animateurs de Mini TFO ont également chauffé le jeune public avec leur nouveau spectacle de rentrée. Denis Grignon et Nancy Payne du magazine Kayak ont mis de l’ambiance et ont informé les enfants avec un jeu sur l’histoire du Canada. Le jeune qui donnait la bonne réponse à la question recevait un livre en cadeau. « L’histoire du Canada, ce n’est pas ennuyant, c’est excitant. Il faut la célébrer. C’est ça qu’on veut transmettre aux jeunes », mentionne Denis Grignon. L’après-midi a été marqué par la visite de gagnants du prix Trillium dont Marguerite Anderson, Didier Leclair et Michèle Matteau.

La place de la littérature francophone est de plus en plus à l’honneur dans les festivals de lecture du Sud ontarien, un signe d’une évolution positive et de la prospérité d’une littérature riche et variée.

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