Le Métropolitain

La Fondation franco-ontarienne célèbre ses 30 ans à Niagara Falls

Les activités de financement de la Fondation franco-ontarienne se font présentement sous le signe des célébrations de son 30e anniversaire. Fondé en 1986, l’organisme a pour mission de soutenir financièrement divers organismes et projets touchant à la communauté franco-ontarienne. Il existe 54 fonds de dotations spécialisés (jeunesse, aînés, arts, etc.) servant à appuyer des initiatives de toutes sortes.

L’un de ces fonds est consacré aux francophones du Niagara. C’est dans cette région, plus précisément à Niagara Falls, que l’organisme tenait un cocktail de financement le 4 novembre dernier. Une quarantaine de personnes sont venues à ce « vins et fromages » dont l’invité d’honneur, Jack Lightstone, 

président et vice-chancelier de l’Université Brock. À chaque évènement de ce type, le comité organisateur entreprend des démarches pour obtenir la participation d’une personnalité de marque. M. Lightstone, parfaitement bilingue, est à la tête d’une institution en pleine croissance où les activités en français se font de plus en plus nombreuses.C’est d’abord en abordant quelque peu son parcours personnel que Jack Lightstone 

a débuté son intervention au micro. Il a entre autres mentionné que c’est à Montréal qu’il a appris le français. Puis, il a fait un survol de l’histoire de l’institution qu’il préside aujourd’hui. Ce sont d’ailleurs les statistiques récentes quant à l’importance de cette maison d’enseignement dans la dynamique locale qui ont le plus retenu l’attention de l’assistance. Si à l’origine elle ne desservait que les jeunes de la communauté, il en est aujourd’hui tout autrement puisque 72 % de ses étudiants ne sont pas originaires du Niagara. Usant d’une analogie économique, M. Lightstone a souligné l’impact d’une telle situation : « L’Université Brock est un des plus importants « importateurs » de jeunes dans notre région ». Le défi, a-t-il rappelé, est désormais de les convaincre de rester ici, notamment en leur donnant des opportunités d’emplois, ce à quoi travaille l’université en collaboration avec divers partenaires. Après son allocution, Jack Lightstone a échangé avec son auditoire.

C’est à l’occasion de ce cocktail que le Club Richelieu Welland, représenté par son président, Daniel Robichaud, a remis un don de 1000 $ au fonds de dotation du Niagara. Qui plus est, lors de son passage au micro, la directrice générale de la Fondation franco-ontarienne, Marie-Michèle Laferrière, a annoncé la création d’une loterie-bénéfice. Ainsi, par l’achat d’un calendrier, le participant courra la chance de gagner, à chaque mois, un crédit-voyage d’une valeur de 2000 $.

La Fondation franco-ontarienne a récemment connu de nombreux changements à l’interne et passe le cap des 30 ans avec une nouvelle équipe. « On veut entamer la prochaine décennie avec un nouveau souffle », résume Mme Laferrière en entrevue. Avec une francophonie ontarienne en pleine mutation, les occasions ne manqueront pas de mettre à profit ce regain de dynamisme.

Photo: Près de 40 personnes ont répondu à l’appel de la Fondation.

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