Enfin un webinaire qui traite un autre sujet que ceux liés au coronavirus! Il s’agit de la rencontre virtuelle organisée le 7 mai dernier par Discitus en collaboration avec l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO).
Animé par Alain Vachon, membre de l’équipe Discitus et formateur/consultant en milieu organisationnel, et ayant pour thème La pensée créative – Faire ressortir les meilleures idées de vos gens, ce webinaire s’adressait aux gestionnaires et chefs d’entreprises, et ils étaient nombreux à s’y être intéressés.
En effet, l’événement a connu quelque 500 inscriptions en provenance des 4 coins du pays. Voilà pour la forme. S’agissant du fond, les organisateurs ont jeté leur dévolu sur Daniel Bigonesse. Et pour cause, cet expert en pensée créative en milieu de travail traîne une expérience d’un quart de siècle dans le domaine de la formation et 15 années dans celui de la pensée créative.
La présentation de ce dernier abordait six axes de base : l’équilibre dynamique de la créativité, la pensée divergente, la pensée convergente, la valorisation avant tout, la question des défis et l’attitude créative.
Toutefois, avant d’entrer dans les détails de taille, Daniel Bigonesse avait commencé par poser deux petites questions qui ne paient pas de mine, mais ô combien intéressantes pour la suite, à savoir : « Sur une échelle de créativité de 1 à 16, dans quel palier pensez-vous être situés ? » et « Quel est votre plus grand obstacle à la créativité ? »
À la première, presque 50 % des participants ont répondu qu’ils étaient plus ou moins créatifs. Quant à la seconde, idem, environ la moitié des sondés ont répondu qu’ils étaient trop occupés à gérer le quotidien pour pouvoir trouver du temps à être créatifs, d’où l’utilité de savoir prendre du recul et du temps pour soi.
D’autres méthodes et comportements aidant à la résolution créative ont également été évoqués, à l’instar de celle qui consiste à s’entourer de cultures différentes et de personnes qui pensent différemment de soi, ce qui permet d’avoir des solutions et des perspectives auxquelles on n’aurait jamais pensé. En d’autres termes, s’ouvrir au monde extérieur, plus facile à dire qu’à faire par les temps qui courent!
SOURCE: Soufiane Chakkouche