Le Métropolitain

Franc’Open Mic souffle sa cinquième bougie

Qu’on ne se méprenne pas, si le nom choisi par Florian François et Cyril Mignotet, les deux fondateurs du Franc’Open Mic, revêt une connotation anglaise, il n’en est rien de son contenu.

En effet, créé il y a cinq ans à quelques jours près, cet événement fait figure de première scène ouverte francophone de Toronto. Musiciens, danseurs, humoristes, slameurs, poètes, clowns, magiciens, auteurs, conteurs, etc., en groupe ou en solo, en rythme ou en prose, en mélo ou en méli-mélo, grands et petits, professionnels ou amateurs, tout artiste francophone a sa place dans cet espace où il peut se produire devant un public aguerri et s’exprimer ainsi en toute liberté. Le principe est simple : chaque participant a droit à 10 minutes pour laisser libre court à sa créativité tout en espérant que l’assistance accroche.

« En cinq ans d’existence, on a eu près de 230 participants de différents horizons artistiques qui sont montés sur la scène de Franc’Open Mic. Dès le début, on a eu beaucoup de succès. Ceci dit, l’évolution à retenir est plutôt qualitative que quantitative. En individuel ou en groupe, le niveau s’est vraiment rehaussé au fil des années. On a des artistes qui ont fait leurs premiers pas sur cette scène et qui sont aujourd’hui très bons et en pleine confiance. Il y a des groupes qui se sont produits dans des festivals connus parce qu’ils ont été vus ici sur la scène de Franc’Open Mic », se targue Florian François.

Cette dernière édition, qui s’est déroulée le 17 octobre au Rivoli de Toronto, a confirmé ce saut qualitatif : la jovialité de l’ambiance et l’enthousiasme de l’auditoire – nombreux pour l’occasion – devant les interprètes qui se sont succédé sur les planches en sont les meilleures preuves.

Il est donc tout à fait recevable de qualifier le Franc’Open Mic de tremplin pour les artistes francophones de la région et parfois même d’ailleurs. Il en était ainsi du groupe de mamans répondant au nom d’Indenga dont c’était la première participation et qui venait directement de Mississauga et du Burundi pour une séance de danses et de chants originaux et originels.   

SOURCE:  Soufiane Chakkouche

PHOTO: Le groupe Mouton noir sur la scène de Franc’Open Mic.

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