Le Métropolitain

Folklofolie transporte son amour du folklore à Oshawa

Pour célébrer la Saint-Jean-Baptiste le 24 juin dernier, les francophones de la région d’Oshawa ont eu l’occasion d’assister au spectacle du groupe Folklofolie au centre communautaire L’Amicale. Ce groupe musical était venu en janvier dernier et les spectateurs avaient eu tellement de plaisir que les dirigeants de L’Amicale l’ont invité de nouveau.
Folklofolie a vu le jour en 2014 en Outaouais alors que l’auteur-compositeur-interprète André Varin s’associe avec la violoniste Marie-Claude Gagnon. Le très dynamique duo offre des spectacles interactifs dans les écoles, sous la thématique
Folklore franco-canadien. À Oshawa, le duo était accompagné de Sylvain Lavoie au piano.
« Nous allons à la rencontre des enfants pour leur montrer comment notre folklore est riche », explique en entrant sur scène M. Varin.
André Varin et Marie-Claude Gagnon, qui sont également un couple dans la vie, démontrent une énergie contagieuse sur scène et ne laisse pas l’audience à plat en la faisant participer de diverses façons au spectacle. Que ce soit en dansant, en chantant ou en tapant des cuillères, les spectateurs font partie intégrante de la prestation qui devient une immense partie de plaisir folklorique.
Le groupe est très en demande depuis deux ans et a même produit deux albums, soit un de Noël et celui intitulé tout simplement Folklofolie. Partout où le duo passe, les gens en redemandent. D’ailleurs André Varin a annoncé que récemment, il a participé à l’enregistrement de l’émission Pour l’amour du country animée par Patrick Normand qui sera diffusée l’hiver prochain.
Cette prestation musicale très appréciée des francophones de la région était la dernière de l’histoire du centre communautaire situé au 707, rue Simcoe Sud à Oshawa. L’édifice a été vendu dernièrement à Catholic Family Services qui prendra possession des lieux le 27 octobre prochain.
Le centre communautaire L’Amicale continuera à servir la communauté locale mais à partir de locaux loués. Cette décision prise il y a plusieurs mois par l’ancien conseil d’administration dirigé par Roger Brideau fait suite à la volonté des membres vieillissants qui n’ont plus les moyens de défrayer les coûts d’entretien de l’immeuble.
Fondé en 1988, le centre communautaire était le cœur de la francophonie dans la région de Durham depuis 20 ans. « C’est certain qu’il y a de la nostalgie, explique le président actuel, Alain Giguère, mais nous sommes conscients que c’est un mal nécessaire pour le bien de notre communauté. Nous sommes en transition mais nous ferons le mieux possible pour sauvegarder notre organisme. »
Et avec les intérêts générés par le montant d’argent provenant de la vente du bâtiment, le conseil d’administration espère avoir un fonds de roulement pour de nombreuses années à venir. Le comité exécutif n’a toujours pas signé de bail pour la suite des choses après la date butoir du 27 octobre.

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