Le Métropolitain

Fayza Abdallaoui quitte la présidence du MOFIF

Lors de l’assemblée générale du Mouvement ontarien des femmes immigrantes francophones (MOFIF), Fayza Abdallaoui a annoncé qu’elle quittera son poste de présidente de l’organisme en mars 2019.

Elle a cité des raisons professionnelles et personnelles pour justifier son départ. « Je pense que c’est le bon moment. J’ai d’autres projets et je souhaite passer plus de temps avec mon fils ».

Fayza Abdallaoui

Mme Abdallaoui a également indiqué qu’elle souhaitait s’engager davantage auprès de l’Association algérienne du Grand Toronto fondée en juin dernier.

Pour assurer une transition sans anicroche au sein du MOFIF, son départ se fera le 31 mars 2019. Cela permettra ainsi d’informer la nouvelle présidente aux projets du MOFIF (demandes de subventions, lancement en janvier prochain de premier Livre blanc, etc.).

Au cours de l’Assemblée, Sabine Soumare et Fayza Abdallaoui ont présenté les grandes lignes du Livre blanc, un projet d’envergure axé autour de trois pistes de solutions : mettre en place une plateforme destinée aux immigrantes francophones, faire une campagne publicitaire pour sensibiliser les femmes francophones immigrantes à l’engagement civique et aider à mieux outiller les femmes immigrantes à prendre des décisions éclairées et stratégiques.

Ce Livre blanc sera l’un des derniers projets de la présidente sortante. « J’espère qu’il permettra au MOFIF d’avoir l’appui des gouvernements », a-t-elle déclaré.

D’autres moments ont marqué la soirée telle la célébration des 15 ans du MOFIF, créé entre autres par Jeanne Françoise Mouè (directrice de La Maison) et Florence Ngenzebuhoro (directrice du Centre francophone de Toronto). Elles se sont félicitées des progrès et du chemin parcouru par les femmes immigrantes, mais ont souligné que le combat n’était pas terminé, qu’il restait encore beaucoup à faire.

Avec très peu de ressources financières, l’organisme a quand même réussi à mettre en place huit projets, dont cinq ont été réalisés bénévolement. « Nous n’avons pas eu de subventions », a confié Mme Abdallaoui, ce qui en a étonné plus d’un dont Florence Ngenzebuhoro.

Parmi les projets réalisés au cours de l’année financière 2017-2018 figurent notamment « La campagne d’éducation publique OCASI » qui avait pour but de sensibiliser le public à la violence et au harcèlement auprès des femmes immigrantes et « Les Journées audiovisuElles », un premier festival de cinéma entièrement consacré aux réalisatrices bilingues qui s’est tenu du 11 au 17 octobre à Ottawa.

L’organisme a profité de l’occasion pour lancer un projet pilote pour assurer une meilleure visibilité des femmes immigrantes francophones.

 

PHOTO: L’assemblée générale du Mouvement ontarien des femmes immigrantes francophones

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