Le Métropolitain

En 2020, le Club canadien a développé une nouvelle façon de réseauter

Le Club canadien de Toronto tenait son assemblée générale annuelle le vendredi 12 février et, comme à peu près tout ce qui se passe dans le milieu communautaire depuis presque un an, ce fut en ligne que les 35 participants se sont retrouvés. C’est d’ailleurs ce passage à une nouvelle façon de réseauter qui a marqué l’année 2020 de l’organisme.

Relever ce défi ne s’est pas fait sans heurt, comme y a fait allusion le président du Club canadien, Dominic Mailloux. « Avant la pandémie, on se dirigeait vers une année record », a commenté M. Mailloux avec le dépôt de son rapport. La croissance anticipée de la membriété et des finances ainsi que la bonification de la programmation ont cependant été contrecarrées par la COVID-19.

« Je ne veux pas lancer un cliché, mais ça nous a vraiment forcés à nous réinventer », a poursuivi le président. C’est ainsi qu’est né le concept des Webémissions en remplacement des déjeuners-conférences. Cela a occasionné une perte de revenus, mais une augmentation de la visibilité.

Deux événements notables ont émaillé la dernière année : le gala de RelèveON (qui a généré 5000 clics) et les célébrations du 35e anniversaire de l’organisme, l’un et l’autre en format virtuel.

Une nouveauté s’inscrira quant à elle dans la durée : la création de la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario que le Club canadien a pour mandat de développer.

L’année 2020 n’aura donc pas été stérile. « On s’en est tiré, jusqu’à maintenant, à bon compte », a fait remarquer M. Mailloux, qui a également remercié tous ceux qui contribuent à la bonne marche des activités de l’organisme de même que l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario pour son soutien financier.

D’ailleurs, en ce qui concerne les finances du Club canadien, rien de particulièrement inquiétant n’était à relever : les fluctuations des revenus et des dépenses n’ont pas empêché l’organisme de fermer les livres de sa dernière année financière sur un excédent. Cela dit, l’exercice se terminait au 31 août, de sorte qu’il faudra attendre le prochain rapport pour connaître l’impact complet de la pandémie sur la trésorerie de l’organisme.

Le Club canadien bénéficie d’une excellente réputation qui n’a d’égale que sa notoriété. Voilà sans doute ce qui explique – entre autres raisons – le nombre élevé de candidats de qualité aux élections. Des cinq administrateurs en fonction qui cherchaient à être réélus, quatre auront retenu la faveur des membres : Lise Béland, Alexandre Blanchard, Gabrielle Comtois et Wescar Eliscar. Deux autres candidates se sont vu confier un mandat pour la première fois : Geneviève Grenier, comptable, et Ines Benzaghou, entrepreneure et militante.

Comme pour le reste de la société, on se croise les doigts, au Club canadien, pour que la pandémie tire à sa fin. Malgré tout, au cas où 2021 s’avérerait une déception sur le plan sanitaire, l’organisme a amplement fait la démonstration qu’il sera néanmoins capable de tirer son épingle du jeu.

PHOTOS – Dominic Mailloux

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